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Grèves SNCF : le site pour les remboursements en Ile-de-France est en ligne

Seuls les abonnés empruntant les lignes SNCF Transilien sont concernés. [© BERTRAND GUAY / AFP]

Les usagers l'attendaient avec impatience. La plateforme web pour que les usagers franciliens se fassent dédommager à la suite des grèves de la SNCF a été activée. Il est accessible jusqu'au 22 juillet.

Via le site web dédié (mondedommagement.transilien.com), la SNCF va rembourser la moitié du prix de la carte Navigo pour les mois d'avril et mai, afin de compenser les désagréments liés à la grève. Cette procédure permettra aux abonnés de la carte Navigo ou Imagine’R de se faire rembourser la moitié des forfaits des mois d’avril et de mai.

Mais attention, tous les usagers ne sont pas concernés. Pour profiter de ce dédommagement, il faut être abonné, Navigo ou Imagine'R, mais également pouvoir justifier – avec des documents – de l'utilisation du réseau SNCF. En somme, la SNCF ne remboursera évidemment pas les trajets concernant la RATP (métro et RER A).

Cette mesure concerne les clients empruntant les lignes SNCF Transilien (y compris RER) : les lignes  C, D, E, H, J, K, L, N, P, R, U, T4, ainsi que la ligne A (sauf entre Charles De Gaulle Etoile et Marne la Vallée Chessy - Boissy Saint-Léger) et la ligne B (sauf entre Paris Gare du Nord et Robinson – Saint-Rémy lès Chevreuse), et à l'exception des trajets dans Paris intra-muros.

Les deux institutions soulignent ainsi que pour les salariés et ceux dont la moitié de l'abonnement est prise en charge par leur société, ce dédommagement revient donc à une gratuité des transports pour les deux mois d'avril et de mai.

Par ailleurs, pour le cas de certaines lignes particulièrement «sinistrées», «sans trains et sans alternative», notamment en Seine-et-Marne, un geste complémentaire «dont les modalités restent à définir» devrait également être effectué.

Un geste commercial qui pourrait coûter «plusieurs dizaines de millions» d'euros à l'entreprise publique, «intégralement responsable» des désagréments aux yeux de Valérie Pécresse, qui salue malgré tout les «cheminots qui travaillent».

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