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Limonest : les fillettes retrouvées mortes dans une caserne de gendarmerie auraient été étouffées

[PASCAL PAVANI / AFP]

Les deux fillettes  qui avaient été retrouvées mortes dans leur lit le 11 juin dans un appartement de fonction de la brigade de gendarmerie de Limonest, près de Lyon, auraient été étouffées.

C'est en tout cas ce que révèlent les dernières analyses menées sur les corps des deux petites.

Les deux petites filles, nées en 2012 et 2014, étaient parties se reposer dans leur chambre et c'est leur mère qui a fait la macabre découverte vers 18h, avait indiqué à l'AFP la gendarmerie, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

Immédiatement alertés, les pompiers avaient tenté de réanimer les enfants, en vain. En état de choc, la mère était toujours hospitalisée dès le lendemain.

Des analyses approfondies à venir

La cause des décès n’avait jusqu’à présent pu être déterminée mais les analyses des viscères des enfants ont fait apparaître «un tableau de syndrome asphyxique non spécifique» pour les deux victimes, a précisé à l'AFP une source proche de l’enquête. Ce rapport de l’anatomopathologie «va dans le sens d’un étouffement», poursuit cette source. «Les analyses vont encore être approfondies».

Deux autres personnes se trouvaient dans l'appartement de fonction au moment des faits. Le père des enfants, un sous-officier de la brigade de gendarmerie de Limonest, était en déplacement pour une épreuve sportive le jour de leur décès. 

La mère, mise en examen pour assassinats, nie toujours être impliquée dans le décès de ses deux filles. Des proches de la famille la décrivent comme une personne «perturbée».

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