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Marlène Schiappa accuse le député Ugo Bernalicis de sexisme

La secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, lors de la séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale.[GERARD JULIEN / AFP]

Des gestes équivoques du député Insoumis Ugo Bernalicis, supposément à l'égard de la secrétaire d'Etat Brune Poirson, mercredi dans l'hémicycle de l'Assemblée, ont donné lieu à de vives réactions au sein du gouvernement, par tweets interposés.

Alors que la secrétaire d'Etat à la Transition écologique répondait durant les questions au gouvernement à Mathilde Panot (LFI) au sujet du «jour du dépassement», date à laquelle l'ensemble des ressources que la nature peut renouveler en un an sont épuisées, le député Ugo Bernalicis aurait mimé des baisers, ont rapporté des sources parlementaires.

«Voilà ce que doivent subir les femmes en politique quand elles s'expriment... Sororité», s'est indignée la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa, dont le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles a été adopté définitivement par le Parlement dans la soirée, sur Twitter.

«Je mimais les bisous et les câlins que votre gouvernement fait à la finance. Vous préférez instrumentaliser cela. Pitoyable», lui a rétorqué Ugo Bernalicis, toujours sur le réseau social.

«Instrumentaliser la lutte anti sexiste pour cacher le vide de votre politique est indigne des désaccords politiques que nous exprimons respectueusement», a aussi lancé la député LFI Mathilde Panot.

«Affligé par l'attitude de mépris teintée de misogynie affichée par @JLMelenchon @ericcoquerel et @alexiscorbiere lors d'une réponse de @brunepoirson sur le changement climatique... À quand un comportement indifférencié selon le sexe des ministres ?», a renchéri le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, alors que la secrétaire d'Etat serait, selon son entourage, régulièrement la cible de paroles sexistes à l'Assemblée.

«@brunepoirson répond avec une morgue incroyable à ma collègue @MathildePanot et il voit de la misogynie à notre indignation», a répondu Alexis Corbière au porte-parole.

Le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM), a également réagit à cette polémique. Interrogé sur BFMTV, il a condamné des «dérapages», et invité les députés à «faire attention à l’image qu’ils renvoient d’eux-même».

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