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Patrimoine : Stéphane Bern ne veut pas faire une «hulotte»

L'animateur télé Stéphane Bern affirme qu'il quittera sa mission sur le patrimoine s'il n'est qu'un «cache-misère». Cepndant, il ne compte pas quitter sa mission à la manière de Nicolas Hulot, a-t-il précisé samedi. 

«Je ne fais pas une "hulotte", je n'ai pas l'intention de partir avec pertes et fracas, je tire la sonnette d'alarme», déclare l'animateur à franceinfo. Une référence au départ de Nicolas Hulot.

«Il y a du bon et du moins bon» dans la mission que lui a confiée le chef de l'Etat Emmanuel Macron il y a un an pour aider à sauver le patrimoine local en péril, déclare-t-il dans une interview transmise à l'AFP par le groupe de presse.

Côté positif, «je suis satisfait d’avoir réveillé l’intérêt des Français pour cette cause», indique Stéphane Bern. Dans le «bon» également, le loto du patrimoine, qui aura lieu le 14 septembre, et un jeu à gratter, qui devraient permettre de récolter 15 à 20 millions d'euros.

Mais «j’entends aussi qu’on est prêt à mobiliser 450 millions d'euros pour rénover le Grand Palais à Paris. Et pendant ce temps, on me laisse me décarcasser pour trouver 20 millions d’euros pour le patrimoine vernaculaire des petits villages», regrette-t-il.

Stephane Bern salue le président Emmanuel Macron, après la visite de la maison de l'écrivain Pierre Loti à Rochefort, le 14 juin 2018, en compagnie de la ministre de la Culture Françoise Nyssen [LUDOVIC MARIN / POOL/AFP/Archives]
Stephane Bern salue le président Emmanuel Macron, après la visite de la maison de l'écrivain Pierre Loti à Rochefort, le 14 juin 2018, en compagnie de la ministre de la Culture Françoise Nyssen[LUDOVIC MARIN / POOL/AFP/Archives]

Alors «si tout cela n’est qu’un effet d’annonce, je partirai. Je ne veux pas être un cache-misère», insiste l'animateur.

Quand ? «A la fin de l'année, on y verra plus clair», répond-il. «On saura si le loto du patrimoine est un succès. Ce que je voudrais, c’est que les Français me donnent raison. Y compris contre le gouvernement et certaines personnes dans les ministères».

Stéphane Bern avait fait des déclarations similaires mi-août, sans évoquer de calendrier. «Si je suis simplement un prétexte pour faire bien, parce que je suis un animateur télé populaire, (...) et si je suis simplement instrumentalisé par le pouvoir, je partirai dans la seconde», avait-il déclaré sur RMC.

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