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Prélèvement à la source: «le système est prêt pour janvier 2019», assure le ministère des comptes publics

Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi qu'il attendait «des réponses précises» avant de «donner une directive finale» sur l'avenir de cette réforme majeure.[ludovic MARIN / AFP]

Le système du prélèvement de l'impôt à la source en France «est prêt pour janvier 2019» et les anomalies identifiées lors de phases de test ont été résolues, a affirmé dimanche le ministère de l'Action et des Comptes publics.

«Les anomalies identifiées lors des tests (0,1%) ont été résolues. Le système est prêt pour janvier 2019», a déclaré la direction générale des finances publiques (DGFiP) dans une courte déclaration transmise à l'AFP.

Samedi, Le Parisien affirmait avoir consulté une note du fisc révélant que la phase d'essai du prélèvement à la source, testé auprès de certaines entreprises en vue de son entrée en vigueur théoriquement prévue début 2019, s'était soldée par des centaines de milliers d'erreurs.

«La DGFiP organise régulièrement des réunions de travail et de suivi sur la préparation de ce chantier important afin d'anticiper tous les scénarios possibles et d’éliminer tout risque d’erreur systémique. Les phases pilotes menées avaient justement pour objectif d'identifier de potentielles anomalies et les réparer si nécessaire, ce qui a été fait», affirment les services du ministère.

Dans la nuit de samedi à dimanche, Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, a par ailleurs réagi aux affirmations du Parisien via une publication sur le réseau social Twitter.

Le prélèvement de l'impôt à la source [Simon MALFATTO / AFP]
Le prélèvement de l'impôt à la source

«La phase de tests du #PrélèvementALaSource a permis d’identifier des erreurs et de les corriger (c'est son rôle!). Les erreurs identifiées concernent moins de 1% des contribuables, elles ont été depuis résolues. Le dispositif technique fonctionne, il est prêt !», écrit M. Darmanin.

La réforme du prélèvement à la source, engagée sous le quinquennat de François Hollande et déjà reportée une fois d'un an, doit conduire à ce que l'impôt soit collecté directement sur les salaires ou les pensions, et non plus acquitté un an après comme c'est le cas actuellement. Sa mise en œuvre a suscité la préoccupation de chefs d'entreprise et de syndicats, qui s'inquiètent de possibles failles ou angles morts.

Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi qu'il attendait «des réponses précises» avant de «donner une directive finale» sur l'avenir de cette réforme majeure.

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