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Violences à la fac de Montpellier : 5 personnes mises en examen

Début avril, des manifestants avaient décidé de bloquer la fac de droit de Montpellier. [SYLVAIN THOMAS / AFP]

Près de six mois après la violente expulsion de manifestants à la faculté de Montpellier, cinq proches des milieux identitaires et régionalistes ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire jeudi.

Quatre d’entre eux sont incriminés pour «violences aggravées» et «intrusion dans un établissement d’enseignement». Le dernier, pour complicité de ces délits a précisé à l’AFP le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret. Une sixième personne a été placée sous le statut de témoin assisté.

Mardi, huit personnes avaient été interpellées à Montpellier, à Sète et dans le Gard, et placées en garde à vue sur commission rogatoire d'un juge d'instruction chargé de cette affaire.

10 blessés légers à la suite de l'attaque

Celle-ci remonte à la nuit du 22 au 23 mars dernier, quand des assaillants cagoulés et armés de bâtons avaient violemment expulsé des étudiants et des militants qui protestaient contre la réforme de l’accès à l’université. L’attaque avait fait dix blessés légers et suscité de nombreuses réactions.

Parmi les personnes mises en examen jeudi se trouvait le fils de Richard Roudier, fondateur du mouvement identitaire la Ligue du Midi. Pour le procureur, les incriminés fréquentaient les «milieux nationalistes ou régionalistes», même si «aucun n’indique avoir agi au nom d’un parti ou d’une association».

Le doyen de la fac de droit, Philippe Pétel, et un professeur, Jean-Luc Coronel avaient été suspendus après ces événements. Ils ont été mis en examen pour «complicité d’intrusion et complicité de violences».

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