Le député PS Luc Carvounas lance la «gauche arc-en-ciel»

Le député PS du Val-de-Marne Luc Carvounas a lancé, samedi 29 septembre à Marseille, la «gauche arc-en-ciel», qui est «ni un parti ni un club mais une méthode au service de la gauche».

Rejoint notamment par la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali ou Rachid Temal, sénateur du Val-d'Oise, Luc Carvounas a assuré lors d'une conférence de presse vouloir «s'ouvrir à tous ceux qui veulent que le PS redevienne le parti des causes», estimant être capable «de lancer des passerelles pour discuter autant avec Benoît Hamon ou les amis de Jean-Luc Mélenchon, qu'Emmanuel Maurel».

Retrouver «la crédibilité» de la gauche

Le député du Val-de-Marne a choisi Marseille pour la première réunion de l'association autour de la thématique des migrants. Des militants associatifs comme Philippe de Botton, président de Médecins du Monde, étaient attendus dans l'après-midi. «Je veux renouer avec les syndicats, les ONG, pour retrouver par les territoires la crédibilité que la gauche a perdu au pouvoir», a expliqué M. Carvounas.

Il a dénoncé l'attitude du communiste Ian Brossat, qui a lancé vendredi un appel au rassemblement «hors PS». «M. Brossat se trompe, ça ne suffit plus de dialoguer au sein des partis, et la gauche ne se reconstruira pas sans le PS», a-t-il estimé.

«Rejoindre Luc, c'est prouver que notre sens de la gauche n'est pas mort, face à une majorité LREM libérale», a abondé Dieynaba Diop, enseignante en lycée professionnel et adjointe au maire DVG des Mureaux (Yvelines).

L'urgence

Le conseiller régional d'Ile-de-France François Galfon, membre du bureau national du PS, a dépeint une «urgence»: «il y a au pouvoir une droite antisociale face à laquelle la gauche arc-en-ciel est une impérieuse nécessité».

Luc Carvounas a souhaité lancer un appel à Olivier Faure, premier secrétaire du PS : «il faut une démarche globale pour les élections européennes et municipales, et les préparer dès maintenant».