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Vidéoverbalisation à Paris : les 5 choses à savoir

Des dizaines d'écrans sont installés dans un bâtiment du 4e arrondissement de Paris. [© PATRICK KOVARIK / AFP]

La maire Anne Hidalgo et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, doivent inaugurer ce jeudi la nouvelle salle de vidéoverbalisation de la capitale. Un dispositif qui servira à traquer les infractions et les incivilités sur la route, pour les deux comme pour les quatre roues. Explications.

quel est le dispositif mis en place ?

Dans l'ancienne caserne Napoléon, située dans le IVe arrondissement, une vingtaine d'agents municipaux vont venir s'ajouter aux 22 fonctionnaires de la préfecture de police, qui œuvrent déjà depuis 2013. Ils vont se répartir les tâches pour scruter les images envoyées par les 900 caméras environ installées sur la voierie parisienne.

Lors des phases de test, les agents auraient dressé quotidiennement 200 PV, selon Le Parisien.

Comment les amendes sont-elles dressées ? 

Les agents auront deux écrans : un pour surveiller les vidéos et l'autre pour dresser la contravention dès qu'une infraction est relevée. La plaque d'immatriculation scannée, l'amende est ensuite envoyée au domicile du contrevenant. C'est le même principe que celui des radars automatiques.

quelles sont les infractions ciblées ?

Une grosse dizaine de fautes sont repérables par les caméras. Cela va de l'usage du téléphone ou de l'absence de ceinture jusqu'au stationnement gênant, en passant par les excès de vitesse ou encore le non-respect des distances de sécurité. Les conducteurs de deux-roues ne sont pas épargnés, notamment sur le port du casque.

De son côté, la mairie de Paris veut insister avec ce dispositif sur la sécurité pour les usagers du vélo. Les automobilistes seront tout particulièrement visés s'ils empruntent ou se garent sur les pistes cyclables, les voies de bus ou encore s'avancent dans les sas réservés aux vélos au niveau des feux rouges.

quelles sont les amendes encourues ?

Les montants à régler et les points perdus sont ceux prévus par le code de la route, allant de 35 à 135 euros. Il est bien-sûr possible de payer rapidement afin d'avoir un tarif minoré.

A noter qu'un nouveau décret entré en vigueur courant septembre vise à mieux protéger les passages piétons. Ainsi, le refus de priorité coûte désormais 135 euros et six points sur le permis au contrevenant.

quels sont les recours possibles ?

Comme dans le cas d'un PV classique, on peut contester une contravention dressée par vidéoverbalisation. Une fois l'avis reçu, il faut compléter les renseignements demandés au dos de la feuille, puis renvoyer le document original à l'adresse indiquée en bas à droite de l'avis de contravention.

Il est ensuite possible de suivre l'avancement de la contestation sur le site de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions.

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