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Angers : un homme condamné pour agression avec son chien et insultes racistes sur une femme

L'homme a déjà un lourd passé judiciaire avec 18 condamnations, dont des faits de violences avec arme et vols aggravés. [GERARD JULIEN / AFP]

Le tribunal correctionnel d'Angers a comdamné, mercredi 3 octobre, un homme de 30 ans à huit mois de prison ferme, sans incarcération, pour avoir arraché lundi le sac à main d’une femme et lui avoir lancé des insultes racistes. Il avait également ordonné à son chien de l'attaquer dans les rues d’Angers.

Le prévenu était poursuivi pour vol et violence avec l’usage d’une arme en raison de l’ethnie ou de l’origine, rapporte Ouest France. L’arme en question était la chienne de l’agresseur.

Les faits remontent au lundi 1er octobre. Vers 21h30, l’homme, sous l'emprise de l'alcool et de la drogue, promène dans les rues d'Angers son animal, sans laisse ni muselière. Il croise la route d'une femme noire, en train de téléphoner. Le prévenu l'apostrophe : «Sale Africaine, retourne dans ton pays», avant d'ordonner à sa chienne de l'attaquer. 

Quatre témoins au secours de la victime

Pour se défendre, la victime donne des coups de chaussures et de sac à main. «Pour éviter qu’elle mette des coups à mon chien», tente de justifier l'agresseur, il s’empare du sac et repart avec pour «faire peur» à la femme. 

Quatre témoins assistent à la scène et prennent en chasse le trentenaire qui se cache dans un buisson. Ils récupèrent le sac et tentent de le maîtriser. L’un d’eux sera mordu au mollet et au tibia par le chien. 

Le prévenu possède un lourd passé judiciaire : 18 condamnations, dont des faits de violences avec arme et vols aggravés. Un casier chargé qui a amené le représentant du procureur à requérir une peine de 18 mois de prison ferme dont six avec sursis, avec incarcération immédiate.

Nouvelle convocation en octobre pour une autre affaire 

Pour alléger la peine encourue par son client, l’avocate de la défense met en avant la possibilité d'un nouvel emploi pour le prévenu, qui lui permettrait de payer son loyer. La magistrate insiste aussi sur le fait que le fils de l'agresseur a besoin de son père.  

Le tribunal se montre pour le moins clément et condamne le prévenu à huit mois de prison ferme sans l’envoyer en détention. L'homme est de nouveau convoqué au tribunal le 17 octobre pour des violences sur une connaissance suite à une dette d’argent.

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