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SOS Méditerranée : 22 militants de Génération identitaire mis en examen

Les 22 militants ont été mis en examen, dimanche 7 octobre, pour «violences en réunion», «séquestration», «participation à un groupent en vue de commettre des violences» et «enregistrement et diffusion d'images violentes».[AFP]

Vingt-deux militants du groupuscule d'extrême droite Génération identitaire ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire dimanche soir, a annoncé le parquet de Marseille. Vendredi, ils avaient envahi les locaux de l'ONG SOS Méditerranée.

Ils ont été mis en examen pour «violences en réunion», «séquestration», «participation à un groupent en vue de commettre des violences» et «enregistrement et diffusion d'images violentes», a indiqué le procureur de Marseille Xavier Tarabeux.

Les 22 militants du groupuscule d'extrême droite ont également été placés sous contrôle judiciaire avec «interdiction de paraître à Marseille» et «interdiction d'entrer en relation avec un membre de SOS Méditerranée».

Vendredi 5 octobre, les militants de Génération identitaire ont occupé les locaux de SOS Méditerranée, l'ONG qui affrète l'Aquarius en mer pour venir en aide aux migrants qui tentent de rejoindre l'Europe, en début d'après-midi, à la veille de la journée européenne de soutien à l'Aquarius.

Après leur irruption, les membres du groupuscule, qui ont été délogés par la police, ont diffusé des vidéos de leur opération sur les réseaux sociaux. On peut les voir en train d'arborer une affiche à l'extérieur des locaux de l'ONG, où il est inscrit : «SOS Méditerranée complice du trafic d'êtres humains !»

SOS Méditerranée a porté plainte et a décrit une «attaque violente», rapportant que des militants avaient «molesté» certains membres du personnel et «empêché plusieurs autres par la force» de quitter les lieux avant l'arrivée de la police. De son côté, Génération Identitaire a affirmé avoir agi sans violences. 

Le mouvement avait déjà fait parler de lui au mois d'avril lorsqu'ils avaient bloqué un lieu de passage de migrants entre l'Italie et la France, dans les Alpes, afin de faire face selon eux au «raz-de-marée de l'immigration massive». 

Jean-Luc Mélenchon, le député de la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, a vivement condamné cet acte. Le président de «La France insoumise» a demandé «la dissolution des bandes d'extrême droite». 

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