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Affaire Daval : une confrontation entre les beaux-frères

Le beau-frère d’Alexia Daval, Grégory Gay, a indiqué qu’il allait pouvoir voir Jonathann Daval. Ce dernier avait avoué avoir tué sa femme en octobre 2017 en Haute-Saône avant d'évoquer un complot familial, rejetant la faute sur Grégory.

«On a reçu la réponse de monsieur le juge qui a répondu favorablement à notre demande», a indiqué mardi le beau-frère d'Alexia Daval, qui était accompagné de sa femme, sur RTL. 

Le couple Gay et les parents d'Alexia Daval avaient fait part, début octobre, de leur souhait d’être confrontés à leur beau-frère et gendre.

Début juillet, l’époux d’Alexia Daval, désigné comme le meurtrier présumé, était revenu sur ses aveux fracassants, accusant son beau-frère, Grégory Gay, d’avoir lui-même tué la jeune femme lors d’un repas de famille. Jonathann Daval avait affirmé que son beau-frère aurait tenté de «maîtriser» sa femme colérique en l’étranglant. Suite au drame, un «pacte secret» aurait été scellé entre les membres de la famille pour dissimuler le crime.

Lui mettre «la pression»

«Je n'attends pas spécialement la vérité de Jonathann, puisqu'il nous a déjà tellement menti que je ne vais pas me faire des illusions, on ne va pas encore avoir la vérité tout de suite, mais il était important qu'on lui mette la pression aussi», a ajouté Grégory Gay. «Il y en a marre qu'on soit les seuls à se prendre des coups. Il était important de lui en donner un petit peu», a-t-il poursuivi.

Jonathann Daval avait signalé la disparition de son épouse, Alexia, le 28 octobre 2017, prétendant qu’elle n’était pas revenue de son jogging. Le corps de la victime avait finalement été retrouvé partiellement calciné dans un bois, près de Gray-la-Ville en Haute-Saône, où vivait le couple. L'autopsie avait révélé que la jeune femme avait été victime de nombreux coups et avait été étranglée.

Trois mois après avoir endossé le rôle du veuf éploré en bernant sa belle-famille et l’opinion publique, Jonathann Daval avait avoué, lors de sa garde à vue fin janvier, qu'il avait étranglée son épouse en tentant de la «maîtriser» lors d'une «crise d'hystérie» et qu'il ne «voulait pas» la tuer. Mis en examen pour «meurtre sur conjoint», il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

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