Le cortège d'un mariage a multiplié les débordements dans les rues de Nice, ce samedi après-midi. Le maire de la ville, Christian Estrosi, a donc décidé d'annuler la cérémonie, alors que deux personnes ont été placées en garde à vue.
«De mulitples infractions au code de la route, des fumigènes jetés sur des policiers et le commissariat Auvare». Ces faits évoqués par la municipalité ont permis d'annuler la cérémonie qui devait avoir lieu «en vertu de la charte signée par les futurs époux», explique Christian Estrosi.
Après les nombreuses infractions au code de la route d’un cortège, l’utilisation et le jet de fumigènes sur le commissariat Auvare, j’ai donné instruction de ne pas célébrer un mariage prévu ce jour en vertu de la charte signée par les futurs époux. #Nice06 pic.twitter.com/v9BJvbBctd
— Christian Estrosi (@cestrosi) 3 novembre 2018
Compte tenu de la gravité des infractions, je n'ai pas souhaité indiquer de date de report aux futurs époux afin de témoigner tout mon soutien aux forces de l'ordre.
— Christian Estrosi (@cestrosi) 3 novembre 2018
En vigueur depuis le 1er juin 2012 à Nice, elle oblige les futurs mariés à respecter la quiétude, la tranquillité et la solennité de l'instant. Ces derniers ont «reconnu que les faits émanaient de leur cortège», selon Gaël Nofri, le conseiller municipal qui devait marier les deux personnes.
La police annonce de son côté que «deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue». L'homme de 26 ans, qui a reconnu avoir lancé le fumigène, peut être poursuivi pour «violences volontaires avec arme par destination contre personne dépositaire de l'autorité publique».
L'autre personne placée en garde à vue aurait copieusement insulté les membres des forces de l'ordre.