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Immeubles effondrés à Marseille : il ne reste plus «aucune autre victime» sous les décombres

Ce samedi 10 novembre, les marins-pompiers de Marseille ont affirmé, avec «certitude», qu'il n'y avait plus «aucune autre victime» sous les décombres.  

«Nous avons terminé les opérations de secours et de recherches», a expliqué le vice-amiral Charles-Henri Garié. «Nous avons fouillé l'intégralité des décombres à la main, pierre par pierre», a-t-il ajouté. 

En tout, huit corps ont été retrouvés au cours de la semaine : ceux de cinq hommes et de trois femmes. 

Mardi matin, les pompiers et policiers sur place poursuivaient le déblaiement, alors que «5 à 8 victimes» au total pourraient être ensevelies sous les gravats des deux bâtiments, déblayés «minutieusement», «à la pelle» selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a indiqué que des examens de médecine légale seraient pratiqués pour identifier les personnes décédées. Il a ajouté qu'il n'y avait «pas de victime sur ce trottoir, c'est une bonne nouvelle».

Lundi, deux passantes avaient été filmées devant les immeubles juste avant qu'ils ne s'effondrent, et les autorités craignaient qu'elles n'aient été ensevelies. Mardi matin 80 pompiers et 120 policiers, aidés notamment de chiens, continuaient de déblayer les décombres à la recherche d'éventuels survivants ou victimes du drame.

Parmi les personnes disparues, figureraient une femme qui n'est pas allée chercher sa fille à l'école et une autre femme «qui ne sortait jamais de chez elle», avait indiqué auparavant le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, qui évoquait lundi au moins 7 habitants de ces immeubles disparus. 

«Marseille a souffert et souffre encore. Je voulais dire l'affection et la solidarité de la Nation toute entière à l'endroit de nos compatriotes, pour cette ville, ces territoires, cette région», a déclaré le président de la République dans un discours prononcé à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), lundi. En fin d'après-midi, les pompiers ont provoqué l'effondrement d'un troisième bâtiment à Marseille, selon le préfet des Bouches-du-Rhône. Ce dernier avait été fragilisé par l'effondrement de deux immeubles ce matin dans le centre de Marseille

La catastrophe a eu lieu lundi vers 9h du matin, rue d'Aubagne. Les rues alentours ont été bouclées pour permettre aux Marins-Pompiers d'intervenir. 

L'adjoint au maire de Marseille Julien Ruas, responsable du Bataillon de Marins-Pompiers, avait indiqué que l'un des deux immeubles faisait l'objet d'un arrêté de péril depuis «une dizaine de jours», «suite à une difficulté sur une cloison au 1er étage». Ses occupants devaient donc a priori avoir été évacués.

Le bâtiment n'était pas habité, mais il pourrait avoir été occupé par des squatteurs. L'effondrement pourrait éventuellement être lié au gaz. 

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