Peu le savent mais les Franciliens peuvent profiter d’un coup de pouce financier, afin de se doter d’un véhicule moins polluant.
C’est un principe qu’a souhaité rappeler, ce mardi 20 novembre sur France Bleu, Patrick Ollier, le président LR de la métropole du Grand Paris, alors que les véhicules diesel puis essence vont progressivement être interdits dans la région.
L’élu a en effet assuré qu’il était désormais possible d’obtenir jusqu’à 16.000 euros d'aides, en cumulant celles de la ville de Paris, de la région, de la métropole et de l’Etat. Depuis deux ans, celle de la métropole s’élève déjà à 3.000 et jusqu'à 5.000 euros (en fonction des ressources) pour l’achat d’un véhicule électrique, hydrogène ou hybride rechargeable, neuf ou d’occasion.
Et pour aller encore plus loin, un rendez-vous est prévu à ce sujet ce mercredi 21 novembre à 18h, avec François de Rugy, ministre de la Transition écologique, lors duquel le président du Grand Paris espère obtenir la mise en place d'aides supplémentaires.
Car dès juin prochain, les véhicules Crit’air 5 (diesels immatriculées avant 2001) et non classés (d’avant 1997) deviendront persona non grata dans la métropole (de 8h à 20h uniquement la semaine).
Leurs propriétaires sont ainsi d’ores et déjà invités à en changer, même si un délai de deux ans sera néanmoins accordé aux automobilistes, qui ne seront pas verbalisés, selon Patrick Ollier, «avant fin 2020, début 2021».
Le Conseil métropolitain adopte le projet de mise en place d’une Zone à Faibles Émissions à l’intérieur de l’A86 à compter du 1er juillet 2019 pour les véhicules classés Crit’Air 5 et non classés #qualitédelair #qualitédevie #mieuxrespirer #mieuxvivre pic.twitter.com/4D4LMIGXnt
— Métropole du Grand Paris (@GrandParisMGP) 12 novembre 2018