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Les «gilets jaunes» éclipsent la marche contre les violences sexuelles et sexistes

Des manifestantes contre les violences faites aux femmes, le 6 octobre dernier à Paris. [PHILIPPE LOPEZ / AFP]

L'appel, largement relayé, demandant aux gilets jaunes de converger sur Paris le samedi 24 novembre a suscité l'amertume parmi les militants de l'organisation #NousToutes, qui prépare depuis plus de deux mois, le même jour, une grande marche dans la capitale pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.

Un appel à la mobilisation relayée ce lundi matin par 250 personnalités sur France Inter et Mediapart, et déja en partie étouffé par l'écho médiatique rencontré par le mouvement des gilets jaunes. 

La marche contre les violences sexistes doit partir de la place de la Madeleine samedi à 14h. 

Des théories du complot

La décision d'organiser une nouvelle journée de blocages et de manifestations des gilets jaunes ce samedi est d'autant plus frustrante pour les défenseurs de la cause des femmes que parmi les gilets jaunes certaines théories du complot avançent que les médias sont derrière la marche et veulent ainsi étouffer le mouvement de contestation contre le gouvernement. 

Une théorie démentie par le fait que le collectif #NousToutes prépare la marche de samedi depuis plus de deux mois, bien avant que ne soit évoquée l'idée d'un mouvement des gilets jaunes. 

Si la marche devrait être maintenue, il est ainsi à craindre qu'elle ne soit eclipsée dans les médias par le mouvement des gilets jaunes, largement couvert depuis samedi dernier.

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