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Gilets jaunes : des journalistes de CNEWS, BFMTV et Midi Libre pris à partie par des manifestants

De nombreux journalistes ont été malmenés, ce samedi 24 novembre, en marge de la deuxième journée de mobilisation des gilets jaunes. Des plaintes ont été déposées en fin d'après-midi.

Si des affrontements ont éclaté à Paris entre les forces de l'ordre et des casseurs infiltrés parmi les gilets jaunes, des épisodes violents ont également eu lieu à  Toulouse, où des journalistes de CNEWS et de BFMTV ont été agressés. Des violences à l'encontre des journalistes dénoncées, dans la soirée, par le président Emmanuel Macron sur Twitter.

A Toulouse

Correspondant pour CNEWS en Occitanie, le journaliste Jean-Luc Thomas a évité de peu à un lynchage. Alors qu'il couvrait la manifestation sur Place du Capitole, il a été pris à partie par des manifestants. «Ils étaient peut-être 100 ou 200, hommes et femmes, à scander BFM collabo, Média collabo ou encore journalistes collabo», raconte-t-il. «La discussion était impossible, la consigne avait été passé de ne pas parler aux journalistes».

Puis les manifestants ont tenté de s'en prendre physiquement aux journalistes.  Ils ont été la cible de coups de pied, de bousculades mais également de jets de projectiles. «On a eu réellement peur», reconnaît Jean-Luc Thomas, qui a déposé plainte en fin d'après-midi pour «violences aggravées par deux circonstances aggravantes suivies d'incapacités n'excédant pas huit jours lors de manifestations sur la voie publique.»

A Toulouse, toujours, un correspondant de BFMTV a évité également à une tentative de lynchage. Exfiltré, le journaliste s'est vu courser par une cinquantaine de manifestants. Séparé de son JRI, le journaliste a trouvé refuge dans une boutique dont le propriétaire a dû fermer les grilles. Il a ensuite fallu attendre l'intervention des CRS pour l'exfiltrer.

En Hauts-de-France

Un sentiment d'insécurité également ressenti par la correspondante de CNEWS dans les Hauts-de-France.  La journaliste Clémence Laroque témoigne de tentatives d'intimidations, d'insultes et de jets de pierres alors qu'elle couvrait la manifestation à Lille et à Hénin-Beaumont avec sa JRI.

A Béziers

A Béziers, des journalistes ont également été pris pour cible par des manifestants. L'agence de presse Midi Libre a notamment été visée, dont l'un des journalistes a reçu plusieurs coups. Deux journalistes ont également déposé plainte.

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