Mardi 11 décembre, Chérif Chekatt a ouvert le feu dans les rues de Strasbourg, près du marché de Noël, faisant trois morts et treize blessés. Le point sur l'attaque qui a plongé la capitale européenne dans l'horreur.
Un lieu hautement symbolique touché
Les coups de feu ont retenti aux alentours de 20h, dans plusieurs rues du centre-ville et notamment rue des Orfèvres, située dans un quartier hautement touristique de Strasbourg. Des échanges de tirs ont eu lieu entre les forces de l'ordre et le tireur, laissant la foule dans la panique. Alors que l'assaillant est toujours en fuite, les habitants de la ville ont très vite été appelés à regagner leur domicile. Attraction incontournable, le marché de Noël de Strasbourg a plusieurs fois fait l'objet de menaces terroristes et bénéficie chaque année de mesures de sécurité importantes. Suite à la fusillade, Roland Ries, le maire de la capitale européeenne, a annoncé son annulation, mais également celle de tous les spectacles prévus dans la ville.
— Roland Ries (@Roland_Ries) 12 décembre 2018
L'assaillant abattu par la police
Identifié par les autorités, Chérif Chekatt, un Strasbourgeois de 29 ans, a été abattu jeudi soir par la police dans le quartier du Neudorf. Il devait être interpellé le matin des faits pour une affaire de braquage. Fiché S pour des faits de radicalisation, il était connu des services de police pour des affaires de droit commun. Une arme et des grenades ont été retrouvés à son domicile. Suite à un échange de coups de feu avec les forces de l'ordre, l'individu aurait été blessé à l'épaule. Il est ensuite parvenu à prendre la fuite en montant dans un taxi tout en menaçant le chauffeur. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a pris la parole pour annoncer le déclenchement du niveau «urgence attentat» du plan Vigipirate pour «éviter le risque de mimétisme».
