La réaction de l'ancienne ministre des Affaires européennes, Noëlle Lenoir, a fait bondir de nombreux internautes. L'avocate a réagi aux agressions de journalistes constatées samedi 12 janvier lors de la neuvième semaine de mobilisation des «gilets jaunes», en affirmant que les professionnels des médias étaient «responsables de ce qu'ils subiss[aient]».
#journalistes #LCI agressés par #GJ sont responsables de ce qu’ils subissent, mais aussi de ce qu’ils font subir aux #FOD jour après jour. Ils ont donné à longueur d’antenne une tribune à l’édification de la violence, de la provocation au meurtre, de l’insulte et de la bêtise.
— noelle lenoir (@noellelenoir) 12 janvier 2019
L'ancienne membre du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin a également estimé que les journalistes étaient responsables «de ce qu'ils (les «gilets jaunes», ndlr) font subir aux FOD (forces de l'ordre) jour après jour». «Ils ont donné à longueur d’antenne une tribune à l’édification de la violence, de la provocation au meurtre, de l’insulte et de la bêtise», a-t-elle affirmé en évoquant de nouveau les journalistes.
Dans une vidéo publiée par le média local Paris Normandie, on peut apercevoir un des agents de sécurité d'une équipe de journalistes de la chaîne LCI, à Rouen, se faire frapper par plusieurs individus dont certains arborent un gilet jaune.
VIDÉO @paris_normandie. Une équipe de journalistes de la chaîne @LCI ciblée par des manifestants à #Rouen. Les deux journalistes étaient accompagnés de deux agents de sécurité, dont l'un a dû être transporté à l'hôpital.
Suivez notre direct sur les https://t.co/VeQGgFWrvs pic.twitter.com/VmU9bpLOdI— paris_normandie (@paris_normandie) 12 janvier 2019
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et son secrétaire d'Etat, Laurent Nunez, ont fermement condamné ces violences sur Twitter, ce samedi en fin de journée.
Dans notre démocratie, la presse est libre.
Dans notre République, la liberté d'informer est inaliénable.
Violenter des journalistes, c'est attenter à l'une et à l'autre : ils devront en rendre compte devant la Justice.https://t.co/cKJoXpkREQ— Christophe Castaner (@CCastaner) 12 janvier 2019