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Affaire Benalla : Alexandre Benalla et Vincent Crasse maintenus en détention

Placés en détention provisoire depuis le 20 février, Alexandre Benalla et Vincent Crase devront encore passer quelques jours en prison. Vendredi, le président de la Chambre de l'instruction a rejeté la demande de suspension des effets du mandat de dépôt.

Une demande d'appel sera examinée mardi prochain.

Mercredi dernier, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert la semaine dernière une enquête préliminaire pour déterminer s'il y a pu avoir des «dissimulations de preuves» dans le cadre des différentes enquêtes visant Alexandre Benalla et son entourage. 

L'enquête ouverte vendredi 15 février a été confiée à la brigade criminelle. Elle vise notamment des propos tenus en garde à vue par l'ex-chargé de mission à l'Elysée sur son coffre-fort, qui n'a jamais été retrouvé par les enquêteurs, mais aussi les enregistrements de ses conversations avec son ami Vincent Crase dans lesquelles ils évoquent des messages effacés de leur téléphone, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.

Benalla et Crase en détention provisoire

La commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla avait demandé plus tôt au Bureau du Sénat de saisir la justice pour «faux témoignage» de la part d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, tous deux en détention provisoire depuis mardi.

Dans une lettre adressée au président du Sénat Gérard Larcher, dont l'AFP a eu connaissance mercredi, la commission met également en cause le témoignage de trois hauts responsables à l'Elysée, Patrick Strzoda, Alexis Kohler et le général Lionel Lavergne, les soupçonnant d'«omissions, incohérences» et «contradictions».

«La sécurité du président de la République a été affectée»

Par ailleurs, les sénateurs pointent une série de «dysfonctionnements majeurs au sein des services de l'État», qui ont pu «affecter» la sécurité du président et «les intérêts» du pays.

La commission évoque notamment «des pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté» dans le domaine de la sécurité du président, et «un sérieux manque de précaution dans la prévention des conflits d'intérêts de certains collaborateurs», en référence au contrat négocié avec un oligarque russe par Alexandre Benalla et Vincent Crase.

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