Faudra-t-il bientôt ressortir les bons vieux plans en papier afin de pouvoir se guider ? La question se pose alors que certains appareils de navigation anciens vont faire l'objet d'une remise à niveau, le 6 avril prochain, laquelle fait craindre des dysfonctionnements.
Cela ne s'était pas produit depuis 1999 et n'est pas sans rappeler le fameux «bug de l'an 2000».
Concrètement, les systèmes de navigation de première génération, et qui sont encore parfois utilisés aujourd'hui, sont pourvus d'un compteur de numéros de semaines qui ne peut aller que jusqu'à 1024. En clair, ils sont donc censés repasser à zéro toutes les 1024 semaines, soit tous les 19 ans.
Des problèmes concernant l'heure et le calcul du temps d'arrivée
Comme l'explique le magazine «60 millions de consommateurs», les utilisateurs de GPS anciens pourraient par conséquent rencontrer des problèmes avec leur système de navigation, dès le 6 avril prochain, le compteur de ces appareils arrivant à échéance.
La dernière fois que cela s'était produit remonte au 20 août 1999, alors que l'utilisation des GPS était peu répandue. Tous les appareils ne sont toutefois pas impactés puisque les GPS récents ont été commercialisés avec des patchs correctifs.
Non, votre #GPS ne cessera pas de fonctionner le 6 avril ! (mais soyez tout de même vigilant) #MardiConseil #automobile #consommation https://t.co/e4YbuFgiUh
— 60 Millions de consommateurs (@60millions) 19 février 2019
Concernant les GPS anciens, si aucune mise à jour préalable n'est effectuée, les appareils concernés pourraient perdre «les fonctions liées à l’horloge, comme l'heure et le calcul du temps d’arrivée», comme l'a expliqué à franceinfo Vincent Martinier, directeur marketing chez le fabriquant de GPS TomTom.
En pratique, les anomalies rencontrées pourraient en fait entraîner un décalage de l'heure affichée sur le GPS, faussant l'heure d'arrivée de l'itinéraire programmé.
Une mise à jour du logiciel interne nécessaire
Pour régler le problème, une mise à jour est ainsi nécessaire pour être à l’abri de tout dysfonctionnement. Mais attention, il s’agit d’une mise à jour du logiciel interne de l’appareil, à ne pas confondre avec les mises à jour cartographiques.
A cet égard, 60 Millions de Consommateurs précise que pour les boîtiers GPS autonomes, il suffit de «connecter l’appareil à un ordinateur et se laisser guider sur le site du fabricant».
Concernant les systèmes installés d’origine dans les voitures, il convient d'en passer par le «téléchargement de la mise à jour sur une clé USB pour aller ensuite l’installer dans le véhicule».
En revanche, pour les systèmes vraiment les plus anciens, il est probable qu'il n'y ait plus de mise à jour disponible.