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François Ruffin : «Mélenchon m'encourage à ne pas fermer la porte de la présidentielle»

«Allez discuter avec Poutine et Trump, j'ai du mal à me mettre dans le costume...», a déclaré François Ruffin.[GERARD JULIEN / AFP]

Le député de la Somme François Ruffin assure que le patron de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon l'encourage «à ne pas fermer la porte de la présidentielle», dans un entretien publié vendredi.

«L'un de ceux qui m'encouragent à ne pas fermer la porte de la présidentielle, c'est justement Jean-Luc Mélenchon. Il me dit : "Si un jour le drapeau est à terre et que c'est toi qui dois le relever, tu le feras et tu le porteras, et puis c'est tout"», explique l'élu au site du Figaro.

L'ancien journaliste, essayiste et réalisateur qui s'est défini comme un «député reporter» a récemment confié dans un livre rêver d'un «président reporter», ce qui a relancé les spéculations sur son ambition présidentielle.

«Je ne me vois pas, aujourd'hui, en homme d'Etat. Je ne dis pas que cela n'arrivera pas, mais je mesure le fossé», confie-t-il au Figaro. 

Il conteste vouloir faire de l'ombre à Jean-Luc Mélenchon

«Je suis un bon animateur de la démocratie, un représentant du peuple, c'est beau déjà. Allez discuter avec Poutine et Trump, j'ai du mal à me mettre dans le costume...Et puis, quand on voit l'état de notre camp aujourd'hui, la probabilité d'accéder à la présidence paraît limitée», relativise-t-il.

«Ma bagarre, c'est pas dans mon camp, mais à cent pour cent avec les gens et contre l'occupant de l'Elysée», proclame le député qui a fait du président Macron la cible de son dernier livre et conteste vouloir faire de l'ombre à Jean-Luc Mélenchon.

«Ce qui est écrit sur nous est souvent faux. Je le vois presque chaque semaine en tête à tête. On ne parle pas de politique, plutôt de littérature, de peinture, d'histoire, de tout ça. Je lui apporte, un air du dehors, un bol d'air (...) Je me vois comme un artiste en politique, lui serait un artiste de la politique», dit-il avant de rendre hommage à son action.

«Je considère qu'il a remis la gauche debout, et debout sur ses deux jambes, le social et l'écologie». Et puis, «avoir un candidat qui monte à 19% et frise le deuxième tour (de la présidentielle), c'est n'est pas rien», conclut-il.

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