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Paris : après la redevance «free-floating», une réglementation spéciale trottinettes mise en place

En plus de la création d'une redevance – qui sera imposée dans les prochaines semaines aux nombreux opérateurs parisiens de «free-floating» –, les élus parisiens ont voté ce mercredi 3 avril des mesures de régulation spécifiquement appliquées aux trottinettes électriques.

Sans attendre la loi d'orientation des mobilités – qui tarde à entrer en vigueur selon la municipalité parisienne – les élus parisiens ont été nombreux à réclamer la mise en place de mesures, afin de réguler le nombre de trottinettes électriques présentes sur les trottoirs parisiens...

Et surtout d'empêcher certaines dérives, qui rendent dangereuses leur utilisation (circulation sur les trottoirs, stationnement anarchique, sécurité des piétons...). Dans ce cadre, des mesures – «qui visent notamment à protéger les piétons» selon Paris – ont été adoptées mercredi lors du conseil de Paris.

les abus verbalisés

Parmi ces nouveaux dispositifs de régulation, la verbalisation des abus tient une place importante. Dorénavant, les trottinettes mal garées pourront être verbalisées «à hauteur de 35 euros», voire être envoyées à la fourrière, selon le libre arbitre des agents de la DSPP.

Par ailleurs, il est désormais interdit aux conducteurs de trottinettes électriques de rouler sur les trottoirs. Une règle qui s'impose face à la dangereuse cohabitation des piétons et des utilisateurs. Ceux qui ne se plieraient pas à la règle risqueront ainsi 135 euros d'amende.

les stationnements délimités

Et pour accompagner les opérateurs présents à Paris ainsi que leurs utilisateurs, la mairie a ainsi prévu de délimiter des places de stationnement, qui seraient ainsi exclusivement dédiées à ces nouvelles mobilités. 

Environ 2.500 places devraient donc être créées à cet effet, d'ici à la fin de l'année 2019, alors que la municipalité envisage de «rendre obligatoire» le stationnement de ces engins dans les zones réservées.

Jusqu'à 40.000 trottinettes avant fin 2019

Enfin, une «charte des bonnes pratiques»  – dont une première version avait été signée par les premiers opérateurs déployés dans la capitale (vélos, scooters...) – doit être signée par l'ensemble des entreprises présentes sur le territoire parisien, d'ici à la fin du mois de mai.

Des mesures fortes, attendues depuis plus d'un an par les habitants et les élus parisiens, qui doivent permettre, selon la mairie, d'empêcher une expansion trop massive de ces deux-roues électriques qui seraient déjà 15.000 à Paris et qui «pourraient atteindre les 40.000» d'ici à la fin de l'année. 

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