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Un membre de La France insoumise dénonce les «méthodes staliniennes» du parti

Le leader du parti Jean-Luc Mélenchon est violemment accusé par Thomas Guénolé.[Bertrand GUAY / AFP]

Alors que Thomas Guénolé, candidat LFI pour les élections européennes, a fait l'objet d'un signalement par une militante pour «harcèlement sexuel», celui-ci a dénoncé aujourd’hui des «méthodes staliniennes» utilisées pour étouffer ses critiques sur le fonctionnement du mouvement.

«Fort "opportunément", les dirigeants de la France insoumise se mettent à employer contre moi des méthodes staliniennes», affirme-t-il : «m'accuser de choses sur la base de rumeurs mais refuser de me communiquer le moindre document m'incriminant précisément ; faire pression sur moi pour que je retire "spontanément" ma candidature LFI à l'élection européenne.»

Celui qui figurait en 14e position sur la liste LFI pour le scrutin européen du 26 mai, va même plus loin en désignant le mouvement «comme une dictature».

«Jean-Luc Mélenchon gouverne en autocrate»

«Tandis que le soulèvement historique des Gilets Jaunes exige le RIC et la démocratie directe, Jean-Luc Mélenchon, lui, gouverne LFI en autocrate», dénonce-t-il. «Distant des militants de terrain, l'appareil central fonctionne comme une toile d’araignée : des cercles de plus en plus étroits, jusqu’à "JLM" au centre qui in fine décide de tout ce qui compte en symbiose avec Sophia Chikirou», dont le retour pour les européennes avait provoqué le retrait de la tête de liste pressentie, Charlotte Girard, affirme Thomas Guénolé dans son communiqué.

une façon de discréditer des accusations ?

Cette violente charge contre le parti d’extrême-gauche intervient alors qu’une accusation de «harcèlement sexuel» aurait été formulée par une militante à son encontre. Celui-ci l’attribue plutôt aux critiques qu'il formule en interne depuis plusieurs semaines sur l'organisation du mouvement.

De son côté, La France insoumise indique dans un communiqué que «le comité électoral a reçu un signalement d'une jeune femme dénonçant des faits pouvant s'apparenter à du harcèlement sexuel de la part de Thomas Guénolé. Il dit avoir saisi sa «cellule de veille et de vigilance». Il ajoute avoir découvert «avec stupeur le communiqué de Thomas Guénolé, qui instrumentalise des prétextes politiques pour sa défense».

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