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Un chauffeur de Macron écarté après un refus d'obtempérer à un contrôle de police

Le chauffeur n'a pas été mis à pied. [©KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Un des chauffeurs du chef de l’Etat, flashé pour excès de vitesse, aurait refusé de se soumettre à un contrôle routier. Il a été écarté « à titre conservatoire » de ses fonctions de chauffeur auprès d'Emmanuel Macron et affecté à d'autres missions, a indiqué dimanche l'Elysée, attendant l'issue d'une procédure judiciaire.

La scène, racontée par Médiapart, remonte au 27 février dernier. Postée au niveau du pont de Saint-Cloud, en région parisienne, la police flash une voiture en excès de vitesse qui refuse de s’arrêter.

Alors qu’elle continue sa route en direction de Versailles (Yvelines), un des fonctionnaires réussit à relever la plaque d'immatriculation. Cette dernière indique alors que la voiture appartient à l'Elysée. Elle était conduite par Stéphane P, un chauffeur du palais présidentiel qui n’était pas en service ce jour-là.

Un procès prévu en 2020

« L'agent n'exerce plus les fonctions de conducteur » mais reste toutefois au sein du groupement de sécurité du président de la République (GSPR) où il « a été affecté à des missions de sécurité », a précisé l'Elysée à l'AFP, confirmant une information de Médiapart.

Le procès pour refus d'obtempérer a été fixé au 13 janvier 2020, devant le tribunal de grande instance de Nanterre. Le chauffeur encourt trois mois de prison et une amende de 3750 euros.

Cet épisode intervient après l'affaire Alexandre Benalla, ancien proche collaborateur du Président remercié fin juillet, trois mois après avoir été impliqué dans des violences à l'encontre de manifestants du 1er mai 2018.

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