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Sébastien Lecornu appelle les maires de droite à «quitter LR»

Le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, le 22 mai 2019 à Paris [ludovic MARIN / AFP/Archives] Le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, le 22 mai 2019 à Paris [ludovic MARIN / AFP/Archives]

Le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, appelle les maires de droite à «quitter LR» pour oeuvrer aux côtés de La République en Marche, dans une interview au Journal du Dimanche.

«Mettez votre énergie à nous aider à reconstruire le pays plutôt que votre parti», lance à ces maires le ministre, lui-même issu de la droite, après l'effondrement de LR aux européennes et dans la perspective des municipales de 2020 et des régionales de 2021.

«La prochaine proie des populistes, ce sera les mairies et les Régions. S’ils veulent être des remparts utiles et efficaces au RN, il faut que les maires issus de LR fassent preuve de clarté. Et la plus grande preuve de clarté, pour ces maires de droite, c’est de quitter LR, ce que je les appelle à faire», explique-t-il.

«Ils ne sont pas obligés d’être d’accord avec nous sur tout. Mais qu’est-ce qui les retient autant dans le parti de Laurent Wauquiez ?», questionne M. Lecornu.

Ces maires doivent-ils adhérer au parti présidentiel ? «Le vrai acte de clarté, c’est de ne plus être adhérent à LR. Ou au PS. Personnellement, j’ai adhéré à LREM car, une fois de plus, il faut faire des choix clairs», répond le ministre.

Le maire LR de Quimper, Ludovic Jolivet, a déjà annoncé vendredi qu'il quittait le parti de Laurent Wauquiez, dont il estime qu'il s'est placé «dans le sillage des populistes», et qu'il rejoignait la formation de centre droit pro-Macron Agir.

Les Républicains traversent une profonde crise depuis le désastre électoral de dimanche dernier. Fragilisé, le patron Laurent Wauquiez a tenté de reprendre la main en suggérant des "états généraux" en septembre.

Mais il doit affronter plusieurs initiatives de cadres de son parti, notamment du président du Sénat, ou de jeunes députés, qui lui ont lancé un ultimatum pour changer la gouvernance de la formation. D'autres ont en outre plaidé pour une démission du président de LR, à commencer par Valérie Pécresse en début de semaine.

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