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Emmanuel Macron reconnait une «erreur fondamentale» dans la gestion de la crise des gilets jaunes

Le président Macron, lors de son discours à Genève, pour la conférence de l'OIT, l11 juin 2019.[FABRICE COFFRINI / AFP]

En marge des 100 ans de l’Organisation internationale du travail, dont il a prononcé le discours de clôture ce mardi, à Genève, Emmanuel Macron a fait une allusion au mouvement des gilets jaunes et a reconnu avoir commis une erreur.

«Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens, en considérant qu’il y avait des sachants et des subissants», a indiqué le chef de l’Etat. «C’était une erreur fondamentale».

«Quand le peuple français dit avec force ce qu’il a dit, il faut savoir l’écouter, savoir constater ce qu’on a mal fait, ne pas arrêter de faire ce qu’on doit faire, savoir changer de méthode et entendre le message profond», a-t-il ajouté, en référence au mouvement social qui touche le pays depuis le 17 novembre, et dont la virulence diminue depuis plusieurs semaines maintenant.

prévenir contre le souverainisme ?

Le président français a également tenté un parallèle entre l’incapacité des gouvernements mondiaux à répondre aux crises sociales et la bonne santé des idéologies souverainistes. «Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès», il peut être « attiré par l’autoritarisme, qui dit : 'la démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou. Nous allons faire des murs, des frontières, sortir de ce multilatéralisme, il est mou'».

Aux dernières élections européennes, les partis eurosceptiques ont notamment obtenu 176 sièges (sur 751), répartis en trois groupes. Soit la deuxième force du parlement, derrière les 179 du PPE (centre-droit), selon les chiffres donnés par l’Union européenne.

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