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Laurent Ruquier : «nous vivons sous la dictature de Twitter et de Marlène Schiappa»

Le présentateur dénonce la pression des lobbies, des associations ou du communautarisme.[LOIC VENANCE / AFP]

L’animateur de télévision Laurent Ruquier s’en est pris à la façon dont certaines personnes, et notamment la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, utilisent Twitter pour créer des polémiques.

Alors qu’il a annoncé se séparer de ses deux chroniqueurs Christine Angot et Charles Consigny pour la prochaine saison de son émission On n’est pas couché, le présentateur a expliqué que ce choix lui avait été imposé par le contexte actuel, où les controverses se multiplient sur les réseaux sociaux.

«C’est la conséquence d’une réalité : la société française n’est plus la même. […] Nous avons tout simplement changé d’époque», a-t-il indiqué dans le JDD. Pour s’expliquer, il nomme les polémiques nées des propos de Christine Angot sur l’esclavage (elle avait évoqué la traite des noirs et la Shoah, en estimant que les souffrances subies n’étaient pas comparables) et de Daniel Riolo et Jérome Rothen sur l’affaire Neymar (les deux hommes s’étaient moqués du physique de la jeune femme qui accuse le footballeur de viol). Sur ce dernier cas, l’animateur, s’il reconnait la «lourdeur» de leurs paroles, estime que l’«on ne peut plus rien dire sur quoi que ce soit».

critique de la bien-pensance et de la pensé unique

«Nous vivons sous la dictature de Twitter et de Marlène Schiappa», estime-t-il. «Nous sommes en permanence la proie des lobbies, des associations, de corporatismes catégoriels, du communautarisme…» Le présentateur en a également profité pour pointer du doigt certains journalistes, dont les deux anciens chroniqueurs de son émission Audrey Pulvar et Aymeric Caron, qui alimentent et amplifient ces phénomènes sur les réseaux sociaux (ils s’en étaient notamment pris à Christine Angot).

Selon lui, le risque de cette multiplication des polémiques est qu’à l’avenir, les autres journalistes, intervenants ou invités dans les médias «ne pourront plus rien dire à force de taper sur des confrères qui sortent du lot et vont à l’encontre de la bien-pensance ou de la pensée unique».

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