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Des députés de gauche appellent à défendre «le droit fondamental» de l'IVG

Les députés ont fait entendre leur voix face à la fermeture des centres permettant les IVG. [BERTRAND GUAY / AFP]

Cinquante députés de gauche, dont le socialiste Luc Carvounas, membre de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes, ont appelé à protéger «le droit fondamental» qu'est l'IVG face à la fermeture des centres permettant les interruptions volontaires de grossesse, dans une tribune publiée par le JDD.

«Loin d'être un acquis définitif, ce droit fondamental reste aujourd'hui ballotté entre l'affaiblissement des services publics - de prévention et de santé - et de multiples ingérences politico-religieuses», écrivent les députés, qui ont rappelé la fermeture des 130 centres qui proposaient des actes d'interruption volontaire de grossesse au cours des quinze dernières années. 

Un peu plus d'un an après l'entrée «à juste titre» de Simone Veil au Panthéon, les députés appellent Emmanuel Macron à agir rapidement face à un constat sans appel, de nombreuses femmes se retrouvant «en difficulté pour avoir accès à un droit fondamental reconnu aujourd'hui dans la jurisprudence Constitutionnel». 

«Fermetures de centres, rendez-vous imprenables, manque de praticiens, affaiblissement du Planning familial...», les députés ont énuméré les conséquences de la négligence du gouvernement, qui selon eux n'a pas présenté d'actions concrètes. «Après la panthéonisation de Simone Veil, passons du symbole aux actes politiques», ont-ils ajouté. 

Lors de la dernière campagne présidentielle, le candidat Macron avait déclaré qu'il ne fallait pas «banaliser» l'IVG. «Y recourir n'est jamais anodin», avait-il ajouté. Le Président avait notamment préconisé le développement du planning familial, l'IVG ne se réduisant pas à «un acte médical». 

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