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«L'homme volant» Franky Zapata est «déçu» mais promet de «retraverser» la Manche

Son passage au-dessus des Champs-Elysées lors du défilé du 14-Juillet n’était pas passé inaperçu. Franky Zapata, «l’homme volant», inventeur du Flyboard Air, qui avait décollé jeudi matin près de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais), a échoué à traverser la Manche en tombant en mer au moment du ravitaillement en kérosène avant d'être secouru conscient.

L'homme s'est dit déçu mais promet de retraverser la Manche.

Il a décollé jeudi aux alentours de 09H05 près de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais) debout sur son «Flyboard», une plateforme à turboréacteurs, pour tenter de traverser la Manche.

Selon plusieurs sources, Franky Zapata est tombé dans les eaux anglaises juste à côté du bateau de ravitaillement en kérosène et a été secouru. Il était conscient au moment de l'intervention pour l'extraire de l'eau, selon une conversation radio entendue par une journaliste de l'AFP.

«Il va bien et il est en train d'être ramené sur le littoral. Il a été secouru par les plongeurs du bateau. Ca s'est joué à quelques mètres, il fallait gérer le carburant», a déclaré à l'AFP le maire de Sangatte, Guy Allemand.

«Franky va bien, je l'ai eu au téléphone, il est très déçu aussi mais, en général, il ne s'arrête pas sur un échec», a ajouté son épouse Krystel, en précisant que «l'homme volant» pourrait retenter son pari de la traversée de la Manche «très bientôt peut-être».

«Il y a eu un souci au niveau du ravitaillement entre les eaux françaises et anglaises. Du coup, il n'a pu effectuer la procédure. Donc la traversée de la Manche est annulée», a sobrement déclaré une porte-parole de l'équipe Zapata.

Peu après la nouvelle de la chute, l'ambiance était pesante sur la plage de Sangatte. L'équipe était en train de remballer le matériel, le public était en partance.

Un projet initial modifié

Son projet initial a dû être modifié. Alors qu’il avait prévu d’être ravitaillé à deux reprises en plein vol, en réalisant la totalité du trajet en trois fois, il a finalement dû se résoudre à le faire en deux fois, en se posant sur un bateau pour refaire le plein.

«J’ai obtenu les autorisations côté anglais pour ravitailler, mais côté français ça m’a été refusé», avait-il expliqué. «Du coup je suis obligé de traverser directement jusqu’à la frontière, dans les eaux territoriales anglaises».

Un changement qui va rallonger son parcours, et le complexifier. «Ça change complètement la donne : au lieu de faire 13 kilomètres, je suis obligé d’en faire 18, et là je vais arriver à l’extrême limite (…). Je vais me poser sur le bateau, changer de sac à dos et repartir pour l’autre moitié». 

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