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5 conseils pour bronzer sans polluer

25 000 tonnes de crème solaire sont déversés chaque année dans les océans.[©Pascal GUYOT / AFP]

La planète brûle, tout comme la peau. Mais des solutions existent pour protéger les deux. Voici cinq conseils pour lézarder au soleil cet été tout en restant respectueux de l’environnement.

Choisir une crème adaptée

Les produits UV, par leur composition, favorisent le blanchiment des coraux, mais également le développement d’infections virales, responsables de la destruction de nombreux écosystèmes marins. Alors quand on sait que près de 25 000 tonnes de crème solaire sont déversées chaque année dans les océans, on y réfléchit à deux fois avant de s’en badigeonner. Mais l’été, il est difficile de s’en passer.

Le mieux est donc de choisir des formules respectueuses de l’environnement, c’est-à-dire élaborées à base de filtres minéraux, qui n’altèrent pas les fonds marins, en évitant tout particulièrement les produits contenant des silicones (les ingrédients se terminant en -cone ou en -xane dans la formule) car ceux-ci ne sont pas biodégradables, ou encore du dioxyde de titane (TiO2) qui empêche notamment le phytoplancton de se développer, et de l’octocrylène, un perturbateur endocrinien qui est toxique pour la nature.

Pour rappel, un quart de la quantité de crème étalée sur le corps se dilue dans la mer au bout de 20 minutes de baignade. Alors même en ayant une crème adaptée, il est conseillé de bien la faire pénétrer avant d’aller se baigner. L’idéal est de l’appliquer une dizaine de minutes avant d’aller dans l’eau.

Minimiser les déplacements

Pas besoin de partir très loin pour se faire dorer l’épiderme. On évite notamment de prendre l’avion et la voiture, les grands champions de la pollution, et on opte pour des transports doux comme le tramway, le métro ou le bus. Pour un trajet de 3 km, la voiture va émettre deux fois plus de CO2 que le bus, respectivement 650 et 320 grammes de CO2. Sinon, rien de tel que le vélo, la trottinette, ou bien la marche à pieds si on habite à proximité d’une plage. Pour ceux qui habitent en ville, les jardins publics ou encore les piscines municipales sont de bon compromis pour bronzer.

opter pour un cendrier de poche

Si en pleine séance de bronzage certains sont tentés par une cigarette, pas besoin d’en faire profiter la nature. Un mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau de mer et il faut compter entre 5 et 10 ans pour le voir se dégrader. Alors on évite de l’enterrer dans le sable – en sachant qu’en France, 30 milliards de mégots seraient jetés par terre chaque année – et on investit dans un cendrier de poche que l'on garde toujours à portée de main.

S’amuser écolo

A la plage, ce n'est pas le choix qui manque pour s'amuser tout en bronzant. Pour autant, certaines activités sont à éviter. Beach volley, beach soccer, partie de raquette, natation, running, surf, ... sont autant de bonnes alternatives à une balade en bateau ou à une virée en jet ski, des activités qui rejettent beaucoup d'hydrocarbures. Certes, les sensations sont au rendez-vous, mais le bilan écologique de ces engins n'est pas reluisant. Sans compter le bruit excessif qui dérange aussi bien les vacanciers que la faune marine.

Rester à l’ombre

Enfin, rester tout simplement à l’ombre reste le meilleur moyen de se protéger des effets néfastes du soleil sans nuire à l’environnement. Que l’on opte pour un arbre, un coin de mur ombragé, ou un parasol, tout est bon pour se protéger des UV, à condition également de bien penser à porter un chapeau et un tee-shirt.

Pour rappel, le meilleur moment pour bronzer intelligemment est avant 11 heures et en fin d'après midi (après 17 heures). En effet, en France, le soleil est à son zénith à 14 heures. C'est le moment où les rayons ultraviolets sont le moins filtrés et donc les plus dangereux pour la peau.

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