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Accusé d'instrumentaliser des enfants, Jean-Michel Blanquer dénonce les «mésusages des réseaux sociaux»

Le ministre a tenu à mettre les choses au clair sur sa page Twitter [Capture d'écran Twitter]

Après avoir été accusé d'instrumentaliser des enfants d'une colonie de vacances dans le cadre d'une opération de communication, Jean-Michel Blanquer est monté au créneau en dénonçant «les mésusages des réseaux sociaux».

C'est via une vidéo postée sur sa page Twitter que le ministre de l'Education a tenu à mettre les choses au clair, après que la polémique a éclaté sur les réseaux sociaux. « [...] Mercredi et jeudi dernier je suis allé dans l'Aveyron pour soutenir les colonies de vacances [...] C'était très joyeux, très spontané [...] Et puis je vois depuis hier soir une polémique monter, une personne cherchant à décrire la journée de jeudi comme étant une journée de manipulation des enfants et décrit cela avec des mensonges notamment en disant que nous serions venus avec un petit panneau pour le faire brandir par les enfants. C'est évidemment faux, c'est mensonger [...]», a expliqué Jean-Michel Blanquer, assis à son bureau de l'Hôtel de Rochechouart. 

L'objet de la discorde, le panneau qu'évoque le ministre dans sa vidéo, est visible sur une photo partagée sur sa page Twitter, sur laquelle il pose aux côtés de deux petites filles.

«Vive le ministre de l'Education Nationale», est-il écrit dessus en lettres colorées, avec une faute d'orthographe. 

Un moniteur dénonce un coup monté puis se rétracte 

C'est un moniteur du centre de la base nautique L'anse du Lac à Pont-de-Salars (Aveyron) qui a fait éclater la polémique sur Twitter quelques heures plus tôt, en détaillant une «folle journée de propagande». Face au tollé sur les réseaux sociaux, il s'est finalement rétracté, en reconnaissant avoir été «mésinformé» et avoir «donné de fausses informations». «La photo polémique avec les deux fillettes n'était pas sur ma structure», a-t-il ajouté. 

La pancarte avait en réalité été dessinée lors d'un atelier organisé pour les enfants et n'avait en aucun cas été préparée par le service de communication du ministre, qui a qualifié la polémique de «triste» et d'«emblématique de notre époque et de certains usages des réseaux sociaux». 

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