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Pour Emmanuel Macron, la colère des gilets jaunes n'est pas «derrière nous»

Emmanuel Macron et son épouse se sont installés au fort de Brégançon pour leurs congés d'été.[GERARD JULIEN / AFP]

Même pendant ses vacances dans le Var, Emmanuel Macron garde les gilets jaunes à l'esprit. Interrogé par la presse lors d'un passage à Borme-les-Mimosas, samedi 27 juillet, le président a affirmé que «la colère sincère d'une partie de la population» n'était «pas derrière nous».

Au troisième jour de son séjour au fort de Brégançon, Emmanuel Macron analysait la situation : « Il y a des problèmes profonds dans notre pays qui sont liés à l'injustice, aux difficultés économiques qu'on connaît depuis très longtemps».

S'il estime avoir apporté certaines réponses, le président considère néanmoins que le travail n'est pas terminé. «Il y a une partie à laquelle nous n'avons pas encore répondu parce que ça prend du temps, précisait-il. Il y a aussi une colère à laquelle il n'y a pas forcément de réponses immédiates».

Ne pas «éteindre les peurs» mais «redonner une perspective»

Pour faire face, Emmanuel Macron prévoit de «continuer à agir concrètement pour nos concitoyens à la rentrée» afin de «redonner du sens à l'action». Selon lui, l'objectif n'est pas d'«éteindre les peurs» mais de «redonner une perspective».

En attendant, le chef de l'Etat se prépare à recevoir son homologue russe, Vladimir Poutine, qui sera accueilli au fort de Brégançon le 19 août. Quelques jours seulement avant le sommet du G7 qui aura lieu à Biarritz, du 24 au 26 août.

 

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