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Massacre d'animaux dans l'Aube : quatre adolescents ont reconnu leur implication

Un mouton a dû être euthanasié après avoir été découvert avec le boîte crânienne défoncée.[©DR]

Un véritable acte de barbarie. Dans la nuit de dimanche à lundi, des individus ont pénétré dans une ferme pédagogique de Méry-sur-Seine, dans l’Aube, et battu à mort la majorité des animaux. Trois mineurs ont été placés sous contrôle judiciaire et un quatrième en centre éducatif fermé.

Les adolescents, âgés de 16 à 17 ans, ont «reconnu leur participation aux faits» lors de leur présentation jeudi au juge des enfants, qui les a mis en examen pour actes de cruauté envers des animaux, vol et dégradation en réunion et usage de stupéfiants, selon le parquet de Troyes.

Selon leur récit, ils étaient sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants au moment des faits. Ils ont pu être identifiés grâce aux empreintes relevées sur des canettes de bières, présentes sur les lieux de leur acharnement gratuit.

Sur la vingtaine de bêtes que comptait la ferme – un mouton, un lapin, une brebis, des poules, des canards... seules six ont survécu mais ont été retrouvées dans un piteux état, rapporte le journal local. «L’oie ne marche plus. La truie est si effrayée que personne ne peut l’approcher…», y est-il écrit.

«De la barbarie pure et dure»

Les adolescents se seraient introduits par effraction dans l’établissement, inauguré le 22 juin dernier. Ils ont également libéré les poneys qui se trouvaient dans le centre équestre à proximité, mais heureusement, aucun n’a été blessé.

«Au début, j’ai pensé à une attaque de renard. Puis, j’ai compris que c’était un acte humain. En faisant le cumul des animaux morts et des dégradations et en voyant le reste des canettes de bières, c’est devenu évident », a expliqué au Parisien Damien Vidart, l’employé du site qui a fait cette macabre découverte.

Selon les premières constatations de la gendarmerie, les victimes ont été frappées à mort à l’aide de bouts de bois et de pierres. «C’est de la barbarie pure et dure. (…) Ils sont morts dans les creux des enclos, acculés, c’est horrible», a déclaré Nathalie Kabbani, la directrice de l’établissement.

Une cagnotte en ligne a été lancée pour soutenir la ferme : «Nous avons besoin de vous. Si vous avez des animaux de race, du matériel ou si vous pouvez nous aider financièrement, nous vous en remercions par avance», peut-on lire sur le site.

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