En direct
A suivre

Notre-Dame : les cinq écoles privées fermées à cause du plomb rouvriront «le plus vite possible»

Alors que l'Académie de Paris, suivant les recommandations de l'Agence régionale de santé (ARS), a demandé le 30 août dernier le report de la rentrée des élèves de cinq écoles privées de la capitale en raison de la présence de plomb dans leur établissement, le recteur de l'académie a assuré qu'elle ouvriraient «d'ici à la fin de la semaine».

Invité sur la matinale de France Bleu Paris ce lundi 2 septembre, Gilles Pécout, le recteur de l'Académie de Paris, a fait savoir que les cinq écoles concernées ouvriraient «d'ici à la fin de la semaine». Soit avant le vendredi 6 septembre. Le temps que de nouveaux prélèvements soient effectués.

Par ailleurs, le recteur a assuré que toutes les écoles – qu'elles soient publiques ou privées – avaient été traitées de l'exacte même façon, mais que les résultats des dernières analyses n'avaient pas été «convaincants» et présentaient encore «une menace pour des enfants de moins de 7 ans».

Des écoles à dépolluer au plus vite

Pour rappel, vendredi 30 août, l'Académie de Paris avait demandé le report de la rentrée scolaire dans les écoles suivantes : Sainte-Catherine (5e), Sainte-Clotilde (7e), Saint-Jean-Gabriel (4e), Saint-Thomas d'Aquin (7e) et Saint-Victor (5e), et ce, «en attendant que tous les établissements concernés présentent les garanties requises d'innocuité».

Selon le rectorat, deux d'entre eux «dont les seuils sont supérieurs aux moyennes nocives» devaient encore être nettoyées. Quant aux trois autres, des «prélèvements supplémentaires et fiables» devaient encore être faits, avant un «éventuel nettoyage de décontamination».

LA MAIRIE PROPOSE D'ACCEUILLIR LES ÉLÈVES CONCERNÉS

«Pour permettre à toutes les familles de réaliser une rentrée sereine et apaisée, la ville de Paris étudie [depuis le vendredi 30 août] les propositions de scolarisation au sein des écoles publiques qui pourraient être faites aux familles qui le souhaiteraient», a ainsi communiqué la municipalité parisienne, alors que se posait la question de l'accueil des élèves de ces cinq écoles.

De fait, plus ou moins un millier d'élèves resteraient ainsi sans école, en cette rentrée scolaire, et ce, alors que personne ne peut mesurer combien de temps nécessiterait les éventuels travaux de dépollution, qui avaient d'ailleurs pris plusieurs semaines dans d'autres écoles concernées par les particules de plomb, à l'instar de Saint-Benoît (5e).

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités