En direct
A suivre

Saleté à Paris : près de 150.000 amendes infligées en 2018

Les agents de la DSPP interviennent directement sur le terrain. Les agents de la DSPP interviennent directement sur le terrain, en parallèle des agents de propreté. [© Mairie de Paris]

Alors que le sujet de la propreté semble prendre une place de plus en plus importante dans la campagne municipale parisienne, la municipalité défend ses chiffres de verbalisation.

Au total, «144.000 procès-verbaux» ont été dressés sur les sujets propreté l'an passé, assure Paul Simondon, l'adjoint à la maire chargé de la propreté. Parmi eux, ce dernier compte «57.000 verbalisations au sujet des dépôts sauvages au sens large» (dépôts de chantier, cartons de déménagement...), «36.000 pour les jets de mégôts» et «7.600 pour les épanchements d'urine».

Deux manières de procéder pour les agents municipaux : dans un cas, ce sont les agents de la DSPP (la future police municipale parisienne), en uniforme bleu, qui «repèrent les dépôts et enquêtent d'eux-mêmes» ou alors «interviennent sur des flagrants délits». Là, les contrevenants sont immédiatement verbalisés et une équipe d'agents de propreté est appelée pour intervenir sur le site dans la foulée.

Dans l'autre cas, ce sont les agents de propreté, en uniforme vert, qui vont déposer – directement les objets abandonnés (matelas, graviers de chantier...) – un ruban «enquête en cours» lors de leur tournée. «Plutôt que de ramasser [les déchets], les agents de propreté demandent ainsi qu'une enquête soit menée», explique Paul Simondon, qui souligne le rôle très important de ce dispositif de «rubalise».

Là, si les chiffres de verbalisation sont beaucoup plus faibles que dans les cas de flagrance, l'adjoint assure que les rubans font tout de même leur petit effet : «les dépôts s'évaporent du jour au lendemain car les gens ont la trouille». «Quand c'est un chantier, ils reprennent souvent leurs gravas», témoigne-t-il. Et dans le cas où rien ne bouge, les agents «font des enquêtes pour retrouver les propriétaires des encombrants abandonnés». Parfois, en vain.

A noter qu'en 2017, au total, 108.000 amendes avaient été dressées pour cette raison.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités