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Paris : 136.698 amendes infligées par vidéo-verbalisation depuis le début de l'année

Près 1.000 caméras sont disséminées dans toute la capitale. Près 1.000 caméras sont disséminées dans toute la capitale. [© CL/Cnews]

Elles surveillent les véhicules qui ne respectent pas le code de la route depuis un an. Près d'un millier de caméras de vidéo-surveillance parisiennes fonctionnent au quotidien pour punir ces contrevenants.

Depuis le 1er janvier 2019, ce sont ainsi 136.698 amendes (comprises entre 35 et 135 euros) qui ont été infligées par les agents de la ville dont 3.848 rien que la semaine dernière, a ainsi fait savoir Christophe Najdovski, l'adjoint à la mairie de Paris chargé des transports et de l'espace public.

Pour ce faire, 963 caméras de vidéo-surveillance – appartenant à la préfecture de police de Paris – ont été disséminées au quatre coins de la ville. Parmi elles, seules environ 350 sont utilisées par la municipalité.

Car si les grands axes sont uniquement surveillés par la préfecture de police de Paris, «tous les autres axes et carrefours» le sont par la vingtaine d'agents municipaux (ASP), qui ont accès aux données de la police depuis un an, assure l'adjoint.

Depuis leur salle de contrôle, ces derniers sont donc chargés de scruter les images à la recherche d'infractions. Derrière son écran, l'agent réalise une photo de l'infraction et saisit la plaque d'immatriculation du contrevenant, qui recevra ensuite l'amende par voie postale à son domicile.

Un procédé «qui a prouvé son efficacité» selon Christophe Najdovski, qui cite en exemple le pont de Tolbiac (qui relie le 12e et le 13e) où la ville opère la vidéo-surveillance depuis un an et où certains comportements quotidiens qui mettaient en danger les cyclistes ont nettement diminué depuis. Le but étant ainsi de «faire respecter le code de la route», de «protéger les plus faibles», d'«améliorer la fluidité dans les couloirs de bus et de taxis» ainsi que celle «des carrefours afin d'éviter leur encombrement».

A noter que «ces amendes ne sont pas une source de recette pour la ville puisqu'elles sont reversées à l'Etat, bien qu'elles soient effectuées par nos agents», précise l'adjoint qui regrette par ailleurs que les grands axes ne soient pas contrôlés par les agents municipaux mais qui se satisfait d'une action qu'il juge «utile». «Cette action est tout à fait utile car elle vient en complément de l'action physique de agents et policiers de terrain», conclut-il.

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