La «marche de la colère» des policiers, organisée à Paris ce 2 octobre, est marquée par des tensions avec d'autres manifestants, et notamment des gilets jaunes.
La présence de militants comme Eric Drouet, venus dénoncer la violence policière pendant les derniers mois, a immédiatement suscité une réaction dans le cortège. Cela a commencé avec des sifflets de la part des policiers. Les gendarmes, chargés de la sécurité, ont dû intervenir pour séparer tout le monde, afin d'éviter que cela ne dégénère trop rapidement.
Dans ce moment de confusion, les forces de l'ordre ont tenté de repousser les gilets jaunes afin de les écarter du chemin prévu par le cortège. À ce moment-là, dans une vidéo repérée par le compte twitter @LibreQg, l'on a pu assister à une scène particulièrement violente entre une femme et un gendarme. Agacée d'être poussée, la militante demande à deux reprises au militaire d'arrêter. C'est alors que ce dernier la tire et la projette fortement au sol, face contre le bitume. Visiblement sonnée, elle est ensuite portée, le nez en sang.
Violences policières à la marche des policiers. Paris, boulevard Beaumarchais, 2 octobre 2019 #marchedelacolere pic.twitter.com/gBQMo9nkyL
— QG le média libre (@LibreQg) October 2, 2019
Du côté des manifestants, des mises en scène macabres ont été utilisées pour dénoncer les conditions de travail des policiers. Ainsi, plusieurs d'entre eux se sont allongés sur le sol, pendant qu'une faucheuse marchait entre eux et qu'ils étaient encerclés par une foule portant des cartons en forme de cercueils. Le but étant de mettre en lumière les dizaines de suicides dans la profession, devenus symboles du malaise dans les rangs des forces de l'ordre.
Marche de la colère des policiers à Paris, action en hommage aux 51 suicides dans la profession depuis le début de l’année. #marchedelacolere pic.twitter.com/YsljuSoJp5
— Remy Buisine (@RemyBuisine) October 2, 2019