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Le blob, un organisme doté de 720 sexes et quasi immortel, débarque au zoo de Paris

Le blob apprécie particulièrement le environnements humides. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Le Zoo de Paris va accueillir samedi un étrange pensionnaire. «Ni plante, ni animal, ni champignon», le blob est un organisme unicellulaire fascinant, que les visiteurs pourront découvrir.

Ses caractéristiques sont étonnantes : capable de se déplacer de près de 1 cm/h, malgré le fait qu'il n'ai pas de jambes, de pattes ou d'ailes, il peut doubler de taille chaque jour. Pouvant être de 720 sexes différents, il est également capable de résoudre des problèmes, de communiquer et d'adopter différentes personnalités, ce alors qu'il n'a pas de cerveau. 

Plus impressionnant encore, le blob est quasi immortel. S'il craint la lumière et la sècheresse, se mettant en hibernation lorsqu'il est confronté à cet environnement, il suffit d'un peu d'eau pour le ramener à la vie.

Le blob a accédé à la notoriété en 1973 lorsqu'une Américaine, dans les environs de Dallas, aperçoit alors dans son jardin une chose «mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie». Pensant qu'il s'agit d'un champignon, et constatant que la chose s'étend, elle tente alors de s'en débarasser à l'aide d'un rateau. Mais rien n'y fait, et après avoir utilisé un herbicide sans succès, les pompiers tentent de l'arroser a haute pression, et la police tire même dessus. Le «blob» disparaîtra finalement de lui-même, du jour au lendemain. Laissant ses hôtes persuadés qu'il s'agissait d'un extra-terrestre. C'est d'ailleurs le film «le Blob» (1988), sur des extra-terrestres, qui donnera son nom à la chose. 

Mais le blob est présent sur Terre depuis près d'un milliard d'années, et n'est pas prêt de disparaître.

Pour en savoir plus, rendez-vous au Zoo de Paris

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