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La qualité de vie se dégrade en région parisienne, selon l'Insee

Depuis les années 2000, la qualité de vie a globalement reculé en Ile-de-France, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée ce mardi 22 octobre.

La «qualité de vie» définie par l'Insee est ici composé par 35 indicateurs, dont la sécurité, l'accès aux équipements, l'éducation, égalité hommes-femmes, l'emploi, l'environnement, le logement, les revenus, la santé ou encore les transports.

Une «relative dégradation» de cet indicateur est ainsi observée dans «257 des 332» territoires franciliens, soit plus de 75 % d'entre eux, depuis deux décennies :

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C'est tout particulièrement le cas en Seine-Saint-Denis, dans le nord des Yvelines, le sud-est du Val-d’Oise et dans une large partie sud de la région. Ces zones sont en effet marquées par des taux d'emplois, des salaires horaires et des taux de ménages imposables faibles, ainsi que par la suroccupation des logements, selon l'étude de l'Insee.

A contrario, certains territoires concentrés dans les extrémités est, ouest et nord de la région ont vu leur qualité de vie s'améliorer globalement. A noter que ceux situés en Seine-et-Marne ont profité d'une hausse du taux d’emploi et de la stabilité de ces jobs, ainsi que d'une baisse de la surrocupation des habitations.

Des situations moins favorables dans le centre et les extrémités de la région

Pourtant, ces zones où il fait meilleur vivre, situées aux franges de la région, appartiennent souvent à une catégorie de petites communes défavorisées. Moins bien dotées en équipements et en transports en commun, le revenu médian est le plus faible de la région tandis que la mortalité y est la plus élevée.

Elles s'opposent ainsi à la «zone centrale» de la métropole du Grand Paris, très dense, où le revenu médian relativement élevé est nuancé par les importants coût de la vie et du logement, avec des crimes et délits plus nombreux. Le réseau de transports en commun est bien développé, mais avec des trajets qui excèdent très souvent les trente minutes :

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Entre les deux, l'Insee évoque un «croissant» intermédiaire aux conditions de vie «plutôt favorables», profitant plutôt des avantages du centre comme de la périphérie, sans en connaître les inconvénients.

Enfin, dans l'ouest de la métropole et de la région (ainsi qu'autour de Fontainebleau), les territoires profitent généralement de qualités de vie favorables, en particulier grâce au dynamisme de l'emploi et aux revenus de leurs habitants.

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