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Le pompier qui a insulté Emmanuel Macron demande désormais sa clémence pour éviter la révocation

Le pompier ne tire «aucune fierté» de ses propos, affirment ses avocates.[AFP]

Il avait incité Emmanuel Macron à aller se «faire enc…» Après son coup de sang lors de la manifestation du 15 octobre, le pompier qui a insulté le président lui demande, via ses avocates, d’empêcher sa révocation.

Dans une lettre ouverte mise en ligne par l’une de ses conseils, il est expliqué que Nicolas B. se trouvait à ce moment «en état de choc», après avoir été blessé à la cuisse «par ce qui semble être un tir de LBD opéré par un CRS», qui lui a valu «au moins dix jours» d’ITT. La vidéo, vue plus de deux millions de fois, était devenue un symbole du mouvement de colère des pompiers.

Le père de famille est désormais menacé par une révocation des pompiers de l’Essonne. C’est pourquoi, afin d’éviter une telle décision, ses avocates ont écrit au chef de l’Etat. Affirmant «savoir» que le niveau de sanction qui sera appliqué dépendra des «ordres » donnés par le président, elles n’hésitent pas employer des mots forts pour l’interpeller. «Il vous revient de trancher si le respect dû à votre personne et votre fonction mérite la tête d’un homme», assènent-elles.

suspendu à titre conservatoire ?

Contacté par Le Parisien, le Sdis de l’Essonne a indiqué que Nicolas B. sera jugé par le tribunal administratif de Versailles, et que son éventuelle révocation sera une décision de justice, et non du président de la République. Dans le quotidien, le pompier a indiqué «regretter» ses propos, qui «salissent les pompiers». Mais il ne fera aucune «lettre d’excuses», comme lui aurait suggéré sa hiérarchie, soutiennent ses avocates. Il s’agirait alors d’une «compromission» et d’une «humiliation», estiment-elles.

Si la lettre indique que «Nicolas B. ne s’est officiellement vu notifier aucune sanction» pour le moment, le site Streetpress affirme pour sa part avoir consulté un document dans lequel il est indiqué qu’il sera suspendu «à titre conservatoire», dès «l’issue de son arrêt de travail». Dans le même temps, Nicolas B. va déposer plainte pour mise en danger de la vie d’autrui, violences volontaires avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique, par personne dépositaire de l'autorité publique.

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