Un des agresseurs présumés de l'agent SNCF de la gare de Besançon a été jugé lundi 28 octobre en comparution immédiate. L'homme, qui lui a asséné plusieurs coups de poing au visage, a été condamné à huit mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve.
Il était poursuivi pour violences en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique. Il a été jugé totalement responsable du préjudice subi, et doit régler les frais de justice des deux parties civiles, la victime et la SNCF, soit 450 euros, selon France 3.
L'individu faisait partie d'un groupe d'hommes «très alcoolisés», selon la vice-procureure Margaret Parietti, qui a pris à parti un cheminot à la gare de Besançon Viotte. Quatre individus ont été interpellés et placés en garde à vue, mais un des agresseurs présumés est toujours en fuite.
la victime s'était interposée
Jeudi 24 octobre, une violente altercation avait éclaté entre une femme et plusieurs hommes sur le parvis de la gare. La situation s'est envenimée, et le chef d'escale a alerté les secours et s'est rendu sur place pour faire cesser la dispute. Le calme est revenu un bref instant, mais la bagarre a repris entre le groupe d'hommes et la femme, qui se sont échangés des coups.
Le chef d'escale est retourné sur le parvis de la gare, le téléphone à la main, pour séparer le groupe. Craignant qu'il appelle la police, un des agresseurs l'a insulté et lui a asséné des coups de poing au visage. Un passant, qui ne faisait pas partie du groupe d'individus en a profité pour lui donner des coups de pied dans le dos. Le cheminot fait l'objet d'une incapacité totale de travail (ITT) de trois jours, selon la vice-procureure Margaret Parietti.
Après l'agression, le groupe d'individus s'est immédiatement dispersé. Plusieurs d'entre eux sont montés à bord d'une voiture, qui a été identifié par les caméras de surveillance. Ce même véhicule avait été repéré la veille, pour une autre agression survenue en pleine nuit dans le centre de Besançon. Les enquêteurs ont fait le rapprochement entre ces deux affaires, et ont ainsi pu interpeller les quatre individus.