En direct
A suivre

Deux-Sèvres : une femme décède après une intoxication aux champignons

Les symptômes, rappellent ARS et ANSES, apparaissent généralement dans les douze heures suivant la consommation[NICOLAS TUCAT / AFP]

Dans les Deux-Sèvres, une femme est décédée d'une intoxication après avoir consommé des champignons vénéneux, vraisemblablement des amanites phalloïdes. Deux de ses proches ont été hospitalisés dans un état grave.

Le corps de la victime âgée de 49 ans a été découvert vendredi matin par son mari à leur domicile de La Chapelle-Saint-Laurent. L'homme, lui même très malade, tout comme sa soeur qui séjournait chez eux, a appelé les secours qui ont constaté le décès, a-t-on précisé auprès de la gendarmerie.

De violents vomissements

Le mari et la soeur ont été hospitalisés initialement à Faye-L'abbesse, dans les Deux-Sèvres, puis au Centre anti-poison du CHU de Tours où ils étaient samedi en réanimation, a confirmé à l'AFP l'Agence régionale de Santé Nouvelle Aquitaine.

Une enquête pour «recherche des causes de la mort» a été ouverte, et une autopsie devait être pratiquée. Selon les premiers éléments, les trois personnes auraient ramassé mardi en forêt des champignons, qu'ils pensaient être des bolets, et les auraient consommés le soir même avant d'être pris de violents vomissements quelques heures plus tard, puis les jours suivants.

Dans un communiqué, l'ARS a rappelé samedi à la vigilance «après une série de récentes intoxications et des conditions météo favorables» au ramassage des champignons. Dans le moindre doute, l'ARS appelle «à ne pas consommer» un champignon avant de le faire «contrôler par un spécialiste», pharmaciens ou société de mycologie.

L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait publié une mise en garde la semaine dernière, après une «forte augmentation» des intoxications aux champignons : 493 cas (dont un grave) signalés en deux semaines en octobre aux centres antipoison, contre un total variant entre 4 et 90 cas par semaine pour les trois mois précédents.

Les symptômes, rappellent l'ARS et l'ANSES, apparaissent généralement dans les douze heures suivant la consommation, et «l'état de la personne intoxiquée peut s'aggraver rapidement».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités