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Neuf TGV sur dix en circulation sur l'axe Atlantique à partir de ce lundi

La direction promet un trafic «quasi-normal» des TGV sur l'axe Atlantique, à compter de ce lundi 4 novembre. [Photo d'illustration / LOIC VENANCE / AFP].

La direction de la SNCF a assuré samedi que neuf TGV sur dix vont circuler sur l'axe Atlantique à partir de ce lundi 4 novembre, alors que ce réseau est touché depuis une dizaine de jours par une grève dans un centre de maintenance en Île-de-France.

Déjà ce week-end, conformément aux prévisions, 8 TGV sur 10 sont prévus en circulation sur cet axe reliant Paris à la Bretagne, aux Pays de la Loire et au Sud-Ouest, selon ce qu'a indiqué Gwendoline Cazenave, directrice du TGV Atlantique.

Pour dimanche, «on a des risques forts d'intempéries», a-t-elle toutefois rappelé, en promettant une «mobilisation totale» pour maintenir les trajets prévus.

Le service devrait dans tous les cas être «quasi-normal» à partir de ce lundi, «la très grande majorité des équipes» du Technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine), affecté par une grève depuis le 21 octobre, étant «au travail», selon la responsable.

Les clients lésés contactés

«Les opérations de maintenance qui n'ont pas pu être réalisées ces dernier jours redémarrent, il faut absorber le retard», a-t-elle encore expliqué. Dans ce contexte, les clients dont les trains sont supprimés seront contactés par mail ou SMS.

«Le travail a repris», a confirmé le délégué CGT du Technicentre Atlantique Elvis Thoyer, évoquant «un noyau d'agents toujours en grève».

Une grève sans préavis avait été lancée le 21 octobre par 200 des quelque 700 salariés du site en réaction au projet de la direction de supprimer 12 jours de repos supplémentaires par an prévus pour compenser le travail de nuit et de week-end de ces agents touchant des bas salaires.

Le retrait du projet dès le lendemain n'avait pas permis d'apaiser les grévistes réclamant un paiement des jours de grève et une prime - refusés par la direction - ou encore de meilleures conditions de travail.

Des groupes de travail mis en place pour tenter d'endiguer la crise

Des «groupes de travail» autour des «points» soulevés durant le conflit seront mis en place «dès la semaine prochaine avec les partenaires sociaux et les agents», a précisé Gwendoline Cazenave. Mais «aucun agent n'est dupe», a rétorqué Elvis Thoyer.

Jeudi, des débrayages ont touché deux autres sites franciliens de maintenance des rames à grande vitesse, à Saint-Denis et Villeneuve-Saint-Georges.

Selon le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, d'autres débrayages «d'une heure», sans «impact sur le trafic», pourraient être organisés «en début de semaine» dans les centres de maintenance des TGV, des TER et du fret.

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