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Un bourdon dans une classe de lycée provoque une alerte attentat

Un bourdon, qui s'est glissé dans une classe de seconde à Aix-en-Provence, a provoqué un véritable mouvement de panique au sein des élèves. Un bourdon, qui s'est glissé dans une classe de seconde à Aix-en-Provence, a provoqué un véritable mouvement de panique au sein des élèves. [Yuri KADOBNOV / AFP]

Il arrive parfois qu'une phobie mène à des réactions disproportionnées. C'est le cas dans le lycée Cézanne d'Aix-en-Provence, où les cris des adolescents ont déclenché par inadvertance une alerte attentat, mardi.

La cause ? Un bourdon qui, après s'être glissé dans une classe de seconde, a provoqué un véritable mouvement de panique parmi les élèves.

Les ados ont poussé des cris apeurés parce que le professeur refusait d'ouvrir la porte pour faire sortir l'insecte. Certains adolescents ont même couru vers le fond de la classe, relate France Bleu. «On est 31 filles dans cette classe. Certaines ont la phobie des gros insectes. Et le prof ne voulait pas qu'on sorte. Alors on a crié !», a expliqué une élève à nos confrères.

Un professeur de philosophie, en plein cours à l'étage du dessous, s'est inquiété en entendant ces hurlements et a appliqué les consignes de confinement prévues en cas d'attentat. 

De nombreux policiers mobilisés... pour rien

Des élèves ont pris leur téléphone et envoyé des vidéos et SMS à leurs proches, qui ont à leur tour paniqué et ont aussitôt composé le 17. «Il y a eu plusieurs appels en même temps, a confié un des commissaires d'Aix. Alors on s'est inquiétés et j'ai demandé qu'on appelle tous les équipages disponibles. Y compris la BAC.» Les élèves de la classe confinée ainsi que les policiers ont alors craint qu'un attentat soit en cours.

Une douzaine de policiers se sont rendus sur les lieux, certains agents étant armés d'un fusil d'assaut. Mais une fois sur place, le responsable de la vie scolaire les a immédiatement rassurés, expliquant qu'il ne s'agissait que d'un bourdon.

Une fois le calme revenu, un adjoint du commissaire est monté dans la fameuse classe à l'origine de la fausse alerte. Les élèves ont alors réalisé que leur moment de panique avait déclenché une fausse alerte attentat. «Le policier nous a fait la morale. Il nous a demandé d'être plus zen la prochaine fois», a raconté une adolescente.

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