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Viol en réunion à Antony : du sursis pour six accusés en appel, un septième acquitté

Deux autres jeunes, âgés de moins de 15 ans à l'époque des faits, ont été condamnés par le tribunal pour enfants. [AFP]

Après un acquittement collectif controversé en première instance, en 2017, six jeunes hommes ont été condamnés à des peines de quatre et cinq ans de prison avec sursis pour le viol en réunion d'une adolescente en 2011 à Antony (Hauts-de-Seine), et un septième a été acquitté.

Deux ans et demi plus tard et après la vague #metoo qui avait braqué les projecteurs sur les violences sexuelles, ces sept accusés, dont six avaient entre 15 et 17 ans et l'un 20 ans à l'époque des faits, étaient jugés en appel depuis lundi à huis clos devant la cour d'assises des mineurs du Val-d'Oise.

Si l'un d'entre eux est de nouveau acquitté, les six autres écopent de cinq ans avec sursis ou sursis mise à l'épreuve pour trois d'entre eux, de quatre ans avec sursis pour trois autres, ont précisé des avocats de la défense et de la partie civile.

Pour l'avocat de la victime, «justice a été rendue»

L'adolescente de 14 ans, qui était seule dans l'appartement de son père à Antony dans la nuit du 9 au 10 septembre 2011, a raconté avoir été violée par des jeunes de son quartier, dont certains avaient le visage partiellement dissimulé, pendant plusieurs heures.

Les accusés avaient, à l'époque, reconnu des rapports sexuels mais affirmé qu'ils étaient consentis. Au cours de l'instruction, ils avaient évoqué une réputation de «fille facile» de la partie civile. «Justice a été rendue à (la victime)», a commenté Samia Meghouche, l'avocate de la jeune femme.

Pierre Degoul, l'avocat d'un des accusés, s'est dit «écoeuré», dénonçant «des juges en service commandé» et «une justice aux ordres des associations de victimes et des Femen».

Deux autres jeunes poursuivis dans ce dossier, qui étaient âgés de moins de 15 ans au moment des faits, avaient été condamnés par le tribunal pour enfants.

Le verdict lors du premier procès en mars 2017 avait créé la polémique, donnant lieu à une pétition qui avait recueilli quelque 50.000 signatures, et le parquet général avait fini par interjeter appel.

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