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Violences conjugales : Après avoir reçu une amende, «les colleuses» appelées à la rescousse par Matignon

«Les colleuses» le 14 septembre sur la pyramide du Louvre. «Les colleuses», le 14 septembre sur la pyramide du Louvre. [Zakaria ABDELKAFI / AFP]

Vous les avez sûrement croisés si vous habitez Paris ou sa région. Quoi ? Ces messages collés sur les murs de la ville, rappelant que plus de 130 femmes ont déjà été tuées par leur compagnon ou leur ex depuis le début de l'année.

Ces actions de déobéissance civile des militantes féministes «Les colleuses» avaient attiré l'attention des médias. Mais également celle de la police qui les avait sanctionnées de 600 euros d'amende alors qu'elles avaient collé sur les murs de la demeure du Premier ministre.

Mais il y a quelques jours, une conseillère d'Edouard Philippe les a contactées. «Le 21 novembre, Matignon nous a contactées pour nous demander d'afficher nos messages sur un de leurs murs afin qu'ils servent de décor à l'annonce des propositions du Grenelle (sur les violences conjugales, ndlr)», ont-elles écrit dans un message sur Twitter. «Nous n'avons pas vocation à décorer la ville mais bien à dénoncer l'inaction de l'Etat en rappelant les noms de celles qu'ils ont laissées mourir».

Au delà de ce refus, les colleuses dénoncent «l'hyprocrisie du Grenelle des violences conjugales» qui n'est qu'un «coup de communication», selon elles. «Le travail effectué par les associations qui viennent en aide aux victimes n'est pas pris en compte dans les réflexions», estiment-elles.

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