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Il finit amputé des deux jambes après une dispute sur Johnny Hallyday

Alors que la fête battait son plein, et qu'un titre de Johnny Hallyday retentissait, le ton serait monté entre deux individus qui «ne partageaient pas les mêmes goûts musicaux». Alors que la fête battait son plein, et qu'un titre de Johnny Hallyday retentissait, le ton serait monté entre deux individus qui «ne partageaient pas les mêmes goûts musicaux». [FRED TANNEAU / AFP]

Un homme de 40 ans comparaît depuis ce lundi 2 décembre 2019 devant la cour d’assises d’appel de Perpignan pour «violences avec usage ou menace d’une arme ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente», il y a 9 ans.

Les faits se sont déroulés le 23 juillet 2010, alors que plusieurs familles de la communauté des gens du voyage s'était reunies autour d’un barbecue sur l’aire d’accueil de La Grande-Motte, dans l'Hérault.

Alors que la fête battait son plein, et qu'un titre de Johnny Hallyday retentissait, le ton serait monté entre deux individus qui «ne partageaient pas les mêmes goûts musicaux», rapporte La Dépêche.

Il lui aurait tiré dessus alors qu'il «rampait au sol»

«Alerté par les cris», James Monte, le fils de l’un des deux protagonistes, serait alors sorti de sa caravane, muni «d’un fusil à pompe» chargé pour défendre son père, qu'il pensait menacé. Sans chercher à comprendre l’origine de la brouille, il se serait approché de l’homme qui se disputait avec son père, un certain Johnny Lenfant, et lui aurait tiré dessus alors que ce dernier était «en train de ramper au sol». 

Alors qu'il tentait de se relever, Johnny Lenfant aurait été touché par trois autres tirs au niveau du genou, du fessier et de la cheville. Des blessures graves qui auraient conduit à l’amputation de ses deux jambes.

Un quatrième individu aurait tenté de s’interposer et aurait reçu une balle en caoutchouc dans le crâne, occasionnant une plaie de 15 centimètres dans la région temporale et une ITT de deux jours.

James Monte avait été appelé à comparaître le 30 mars 2015 en première instance devant la cour d’assises de l’Hérault, mais l’audience avait été renvoyée quelques heures plus tard, car les parties s’étaient rendues compte qu’un des assesseurs du président était déjà intervenu dans l’affaire. L’accusé avait finalement été jugé et condamné à 14 ans de réclusion criminelle le 18 décembre 2015. Trois jours plus tard, il avait interjeté appel de cette décision.

Le second procès avait eu lieu à Perpignan en novembre 2018, mais avait à nouveau été reporté. Le verdict est attendu ce mercredi.

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