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Pour éviter les drames avec les enfants, les piles plates auront un goût amer

Une fois dans l'organisme, ces piles au lithium peuvent entraîner des complications très graves. Une fois dans l'organisme, ces piles au lithium peuvent entraîner des complications très graves. [Public domain pictures]

Chaque année, 1.200 enfants finissent aux urgences après avoir avalé une pile bouton au lithium. Pour limiter les risques, la marque Duracell a donc eu l’idée d’en commercialiser une au goût amer à compter du 1er janvier, que les bébés devraient recracher instinctivement.

Pour commencer, trois références, les plus vendues, sont concernées, et vendues au même prix. «Notre objectif est de servir de modèle à tous les fabricants» promet le fabricant.

Une excellente idée, selon le Dr Magali Labadie, responsable du centre antipoison du CHU de Bordeaux. «Une fois dans l'organisme, ces piles peuvent entraîner des complications très graves : des brûlures chimiques qui peuvent perforer l'œsophage, les voies respiratoires voire provoquer des hémorragies brutales et massives. Trois enfants sont morts depuis juin 2016», a-t-elle expliqué au Parisien.

«On fait la chasse aux piles boutons»

Le 23 septembre 2018, Loëvann, 2 ans, est décédé à l’hôpital Jeanne-de-Flandre de Lille après trois semaines d’hospitalisation. L’enfant avait ingéré une pile bouton au lithium. Plus d’un an plus tard, ses parents, qui ont créé une association, continuent de se battre.

«Les parents doivent prendre conscience du risque et boycotter ces jouets, ces objets avec pile boutons. Même s’il y a une sécurité, une vis, il suffit d’une chute pour qu’il se casse et l’enfant peut ensuite, en quelques secondes, l’avaler. Il y en a partout. Plusieurs dans un tout petit objet. Depuis le décès du petit, on fait la chasse aux piles boutons», a déclaré le père, Florian Gougeon.

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