«Flic suicidé, à moitié pardonné» : c'est le genre d'inscriptions qu'à pu lire un officier de la brigade anti-criminalité de Paris sur la porte de son domicile à Pontault-Combault (Seine-et-Marne).
Selon RTL, il rentrait chez lui après son service de nuit, samedi 7 décembre, lorsqu'il a fait cette découverte. D'autres slogans anti-policiers sont lisibles, tels que «ACAB», acronyme de «All cops are bastards» («Tous les flics sont des salauds»).
Une enquête a été ouverte pour identifier le ou les auteurs de ces inscriptions. Elle intervient dans un contexte déjà sensible puisque quelques jours auparavant, jeudi 5 décembre, plusieurs membres de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont reçu des lettres de menace à leurs domiciles.
«Pour chaque citoyen blessé, ce sera un membre de famille de FDO (forces de l’ordre, ndlr) qui subira les mêmes préjudices et sans remord. Tenez-vous le pour dit», pouvait-on lire dans ces missives.
Info @RTLFrance : un policier vivant à Pontault-Combault (77) a découvert la porte de son domicile recouverte d’inscriptions anti-policiers ce matin vers 7h30. pic.twitter.com/RiEhKBh7nu
— Guillaume Chièze (@GuillaumeChieze) December 7, 2019
Ces différentes attaques contre les forces de l'ordre relancent le débat sur l'anonymat des policiers dans les enquêtes.
Il est réclamé par de nombreux agents, notamment depuis l'assassinat par un jihadiste d'un couple de policiers, chez eux à Magnanville (Yvelines), en 2016.