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Cent portraits décrochés d'Emmanuel Macron reparaissent au Trocadéro pour la journée mondiale du climat

Les militants dANV-COP21 appellent à une semaine de mobilisation avant les élections municipales.[Thomas SAMSON / AFP]

En 2019, 134 portraits d'Emmanuel Macron ont été décrochés partout en France. Pour la journée mondiale du climat, dimanche 8 décembre, certains de ces clichés ont reparus au Trocadéro, brandis par les militants écologistes d'ANV-COP21.

Cent portraits d'Emmanuel Macron pour les cent jours restants avant les élections municipales. C'est ainsi que les membres de l'association expliquent l'action menée pour la journée du climat.

Sur leur site, ils indiquent que les photos du président de la République était tenues à l'envers, la tête en bas, pour «dénoncer l’inaction du gouvernement face à la crise sociale et climatique et annoncer l’ouverture d’une séquence d’actions en vue des municipales».

Intitulée «Démasquons Macron», cette mobilisation «se déroulera à Paris, la semaine précédant le premier tour des élections municipales». Cette annonce s'accompagne d'un nouvel appel à décrocher des portraits présidentiels.

Alors que la COP25 se tient en ce moment à Madrid, les militants d'ANV-COP21 estiment que la France «est bien loin de respecter la trajectoire qui devrait être la sienne pour rester sous le seuil crucial de +1,5 °C de réchauffement global».

Ces militants ont les élections municipales en ligne de mire car, selon Pauline Boyer, porte-parole de l'association, Emmanuel Macron espère «gagner» le vote des électeurs sensibles aux questions écologiques à cette occasion.

«Cet électorat est de plus en plus important et constitue la clef pour gagner les grandes villes qui sont l'objectif stratégique de LREM, développe-t-elle. Nous ne laisserons pas faire ce hold-up électoral !»

64 militants de l'association sont poursuivis par la justice

Selon les chiffres d'ANV-COP21, 64 militants de l'association sont poursuivis par la justice pour avoir décroché des portraits d'Emmanuel Macron.

À Paris, huit décrocheurs ont été condamnés à 500 euros d'amende chacun, en octobre dernier. Un mois auparavant, à Lyon, deux autres avaient été relaxés au nom de l'état de nécessité.

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